Le Labo des savoirs

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L'émission activatrice de synapses

Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs décrypte avec les chercheurs les questions d'actualité, analyse les enjeux d'aujourd'hui et de demain. Des sciences exactes aux sciences humaines en passant par les sciences économiques et sociales, tous les champs de la connaissance y sont passés au crible.

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Survivre à la fin d’un monde : perspectives historiques et géographiques

Crise de l’énergie, du climat, de la démographie, de la dette, de la communication, de la démocratie… Le ciel nous tombe sur la tête ! S’adapter ou disparaître : tel est bien l’enjeu des décennies et des siècles à venir.

La relation qui lie l’Homme à la Terre ressemble à une histoire de couple qui tournerait progressivement au vinaigre. Après 200 000 ans de vie commune, l’équilibre est rompu ! La Nature reprend ses droits : montée des eaux, cyclones, tempêtes… La planète se rebiffe et nous en faisons d’ores et déjà les frais.

Survivre à la fin d’un monde : c’est le thème de cette émission préparée et enregistrée dans le cadre du colloque international – « Atlantys ».

Crédits
Une émission enregistrée dans le cadre du programme Atlantys, à la Maison des Sciences de l’Homme, à Nantes, présentée par Agathe Petit, avec la participation de Cathy Dogon.

Invités
Rita Compatangelo-Soussignan, professeure d’histoire romaine et spécialiste des désastres naturels ayant touché le monde romain,
Etienne Chauveau, maître de conférence en géographie et travaille sur les littoraux et les risques naturels,
Frédéric Denhez, journaliste/essayiste et écologue,
Célestin Amani, maître-assistant à l’université Félix Houphouet Boigny-Abidjan en politiques environnementales,
Frédéric Leblay, maître de conférence à l’Université de Nantes et coordinateur scientifique du programme Atlantys.

Musique
Linkin Park – In the end (2000)
David Bowie – Wild is the wind (1976)

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Psychotropes : quelle efficacité pour les médicaments du cerveau ?

Xanax, Lexomil, Prozac, Valium…Voici les psychotropes, médicaments qui agissent sur Psyché pour l’aider à calmer ses troubles.

Si, de manière générale, les Français sont de grands consommateurs de médicaments, on retrouve parmi les 30 substances les plus achetées (tous médicaments confondus), 4 psychotropes : le Zolpidem, le xanax, le Zopiclone et le Paroxetine. Des antidépresseurs, des médicaments contre l’insomnie ou l’anxiété. 3 de ces 4 médicaments best-seller sont des benzodiazépines ou des dérivés de cette molécule – (le Zolpidem et le Zopiclone ne sont pas à proprement parler des benzodiazépines et ont l’avantage de présenter moins d’inconvénients que ces derniers, notamment en termes d’effets secondaires et de dépendance – ndlr)

Ces Benzodiazépines sont les psychotropes les plus consommés et les durée de prise dépassent les recommandations : la durée de prise moyenne est de 7 mois… pour une durée de prescription recommandée de 4 à 12 semaines.

Des prises de médicaments parfois éloignées des recommandations, des situations de souffrance que les psychotropes soulagent mais ne guérissent pas, des interactions médicamenteuses et des effets secondaires : les psychotropes, pierre angulaire de la psychiatrie contemporaine – on dit aussi la psychopharmacologie – ces médicaments du cerveau questionnent.

Pour comprendre ces situations et la place de la prescription médicamenteuse dans la psychiatrie, écoutons le point de vue des prescripteurs. Après 60 ans d’utilisation des psychotropes en médecine, quel bilan faire des médicaments de la psychiatrie ?

Invités
Jean-Marie Vanelle, Professeur des Universités et Praticien Hospitalier Psychiatre au CHU de Nantes.
Caroline Victorri Vigneau, Maitre de Conférences à l’Université de Nantes et Praticien Hospitalier dans le service de pharmacologie clinique du CHU-Nantes.

Crédits
Une émission animée par Elliott Chaumont et Mathilde Robert, avec la participation de Barbara Chicotot, Valérie Fourgassié et Guillaume Mézières. A la technique, Claire Sizorn.

Crédit photo : Assorted Medicine Pills in Caps ca. 2001

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Macro-ondes : pour vivre heureux, doit-on vivre caché ?

Vivre en société implique-t-il de vivre pour la société ? D’abord commençons par rappeler ce à quoi le terme de société fait référence : il s’agit d’un ensemble d’individus partageant des normes, des règles, des comportements… Le tout dans une vaste interaction.

De tout temps, des groupes – plus ou moins larges – d’individus ont expérimenté des modes de vie, des modes de pensée alternatifs, c’est à dire en marge des codes auxquels la « masse » adhère et ont ainsi fondé ce que l’on appelle des contre-cultures. Aspirations souvent reliées à une autre émanation bien plus vaste : celle de l’existentialisme…

C’est le philosophe danois Soren Kierkegaard qui sera le premier – au XIXème siècle – à se qualifier « d’existentialiste » en affirmant que l’homme ne peut trouver le sens de sa vie qu’en découvrant sa propre et unique vocation… En France, Albert Camus et Jean-Paul Sartre sont devenus des figures emblématiques du courant existentialiste – bien qu’aucun d’entre eux ne se soit jamais revendiqué comme tel…

Projet Loup des Steppes, présentée ce soir dans le cadre du Cycle arts & sciences « Macro-Ondes », est une pièce philosophique, quasi anthropologique – inspirée du roman du même nom d’Hermann Hesse – qui questionne le principe de l’existence avec un grand E…

L’existentialisme se résume-t-il à trouver ses propres sources de jouissance ? Faut-il considérer la coexistence des Hommes comme naturelle ? Comment notre tumulte intérieur nous pousse-t-il parfois à fuir le monde ? C’est à ces questions que nous allons tenter de répondre aujourd’hui… émission en public, au théâtre universitaire de Nantes…
CRÉDITS

Une émission animée par Agathe Petit, avec Pauline Verbaenen, Ludivine Vendé et Maxime Labat, enregistrée au Théâtre Universitaire de Nantes le 8 novembre 2016.

INVITÉS
– Véronique Guienne, directrice de UFR Sociologie de l’Université de Nantes, spécialiste de la marginalité,
– Tanguy Malik Bordage, auteur, metteur en scène et comédien de la pièce Projet Loup des steppes.

CHRONIQUES
Ludivine Vendé et ses sociétés animales,
Pauline Verbaenen : qui sont les marginaux des temps modernes ?
Maxime Labat, le mythe de Sisyphe, ou comment faire face à l’absurdité de l’existence.

MUSIQUE
– Steppenwolf – Born to be wild (1968)
– Lonepsi – Le loup des steppes (2015)

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Spéciale Utopiales : quand les machines s’émancipent

La machine apparaît souvent comme fille modèle ou rebelle. Elle semble à la fois capable d’élever les hommes vers les plus belles utopies ou, au contraire chez d’autres auteurs, elle est là pour rappeler à l’Homme son arrogance, son imperfection, prête à lui faire tout les reproches pour peu qu’on lui donne une voix, prête à tuer son père pour se libérer de son statut d’esclave.

Froide, oppressante, violente et dictatoriale, la machine dans la SF est à la fois le symbole du génie d’Homo Sapiens, de la puissance créatrice d’Homo Faber et de son péché d’arrogance, son Golem, sa création qui lui échappe.

Les 3 grandes révolutions industrielles ont profondément changé la manière que l’homme a de faire société. La science fiction peut bien sûr aider les ingénieurs à imaginer les technologies qui feront la quatrième révolution industrielle. Les cas de machines imaginés dans la SF du XXème et réalisés au XXIème sont légions (contrôle de prothèse par la pensé, écran tactile…), tout comme les inventions attendus qui n’ont jamais vu le jour (voiture volante, overboard, téléporteur…).

Mais le plus impressionnant, c’est l’incapacité de la SF à imaginer ce qui fait aujourd’hui la troisième révolution industrielle, c’est à dire l’avènement de l’informatique, d’internet, des smartphones…En sommes les technologies de l’information et de la communication, qui prennent tant de place dans nos vies, à l’heure actuelle.

Depuis des années nous attendions des machines capables d’avoir des sentiments, et même si l’IA progresse, nous avons surtout vu apparaître des algorithmes surpuissants qui organisent aujourd’hui notre monde. Nous attendions des hommes moitié robots, nous avons certes des cœurs artificiels ou encore des prothèses reliées au système nerveux, mais c’est sûrement à l’échelle nanoscopique que les symbioses vivant / machine sont les plus impressionnantes.

Quand la machine s’émancipe, une émission spéciale du Labo des savoirs, en direct des Utopiales, animée par Thomas Guyard et Maxime Labat.

Crédits
Une émission co-animée par Thomas Guyard et Maxime Labat, avec Vassili Moreau-Miossec, Sarah-Louise Filleux et Cathy Dogon, enregistrée en direct des Utopiales le 29 octobre 2016.

Invités
Jean-Noël Lafargue, universitaire et chercheur, expert en technologies, et auteur de L’intelligence artificielle aux éditions La petite Bédéthèque des Savoirs.
Pierre-Henri Gouyon, biologiste spécialisé en sciences de l’évolution.

Chroniques
Vassili Moreau-Miossec : les machines ont-elles une âme ?
Sarah-Louise Filleux et ses machines nécro-phoniques,
Cathy Dogon et ses algorithmes preneurs de pouvoirs.

Musique
– ERB Robocop – Terminator
– ExMachina – Dance Scene

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Le parasitisme : courir pour rester sur place

Paludisme, maladie de Lyme, maladie de chagas… Autant de maladies infectieuses dont nous avons tous entendu parler. Elles ont en commun d’être provoquées par des parasites sanguins, de minuscules êtres vivants utilisant les cellules de notre corps.

On parle ici d’endo-parasitisme… En effet, ces parasites vivent à l’intérieur de notre corps et interférent dans la circulation sanguine et donc dans la distribution dans chaque tissus, dans chaque organe, de l’oxygène et des nutriments dont les cellules de notre corps ont besoin pour fonctionner.

Anémie, perturbation du système immunitaire, ces parasites entraînent de grandes fatigues et peuvent même mener jusqu’à la mort… C’est le cas par exemple du plasmodium. Ce protozoaire responsable du paludisme – ou de la malaria – constitue la plus importante parasitose humaine selon l’OMS, avec + de 200 millions de personnes infectées dans le monde, à l’heure où nous écrivons ces lignes…

Qui sont les parasites sanguins ? Comment utilisent ils notre corps pour vivre ? C’est le thème de cette émission.

Crédits
Une émission co-animée par Pierre Charrier & Agathe Petit, avec Maxime Labat et Sarah-Louise Filleux.

Invitée
Laurence Malandrin, chargée de recherche au laboratoire BioEpAR, de l’INRA.

Chroniques
Maxime Labat, et ses parasites crados
Sarah-Louise Filleux, notre reine rouge à nous.

Musique
– Les Ogres de Barbaques – Contes, vents & marrées
– Area 11 – Red Queen
– Yeah Yeah Yeahs – Mosquito