Le Labo des savoirs

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L'émission activatrice de synapses

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Le Labo des savoirs décrypte avec les chercheurs les questions d'actualité, analyse les enjeux d'aujourd'hui et de demain. Des sciences exactes aux sciences humaines en passant par les sciences économiques et sociales, tous les champs de la connaissance y sont passés au crible.

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Radio-conférence du LU : le biomimétisme

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Emission du 26 avril 2017

La vie existe sur cette Terre depuis près de 4 milliards d’années. Elle a eu le temps de s’y adapter au mieux, et ce grâce a des technologies extrêmement sophistiquées.

Apprendre de la nature, s’inspirer du vivant pour tirer parti des solutions et inventions produites par la nature : c’est ce que la chercheuse américaine Janine Benyus a baptisé au milieu des années 90, biomimétisme…

Exemple : les fleurs de la bardane sont difficiles à décrocher des poils des animaux. Et bien saviez-vous qu’un chercheur suisse – George de Mestral – s’est inspiré de ses propriétés pour créer le velcro, le scratch en 1951 ?

Cette récente branche scientifique devrait révolutionner – révolutionne déjà – nos connaissances. Les hommes produisent des matières qui nécessitent un nettoyage régulier, la nature applique un principe simple l’auto-nettoyage… Nous avons principalement recours à l’énergie fossile pour produire nos matériaux, la nature utilise l’énergie propre… Nous exploitons des minerais, la nature utilise de l’air et de l’eau… Nos déchets ont une durée de vie trop longue, tous les autres êtres vivants utilisent les cycles de la nature…

Véritable opportunité pour le futur, et si, avec l’aide des chercheurs, les mondes animal et végétal nous indiquaient les voies pour préserver notre planète mais aussi pour faire progresser l’être humain ? Pour quelles applications ? Surtout, pourquoi cette méthode peine encore à s’imposer ?

C’est le thème de cette nouvelle radio-conférence du Labo des savoirs…

Invités
Emmanuel Chéné, maître de conférence à l’université de Nantes en Innovation digitale, créativité biomimétisme et design prospectif,
Frédéric Boyer, professeur de robotique à l’IMT Atlantique, chercheur au Laboratoire de sciences du numérique de Nantes.

Crédit
Emission animée par Agathe Petit, avec Valentin Briche. Réalisation : Cathy Dogon.

Musique
Le Roi Lion – C’est l’histoire de la vie
Jurassic Park – Theme song

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La couleur : naturelle ou culturelle ?

“La couleur n’est pas tant un phénomène naturel qu’une construction culturelle complexe, rebelle à toute généralisation, sinon à toute analyse” a écrit en 2006 Michel Pastoureau, historien et spécialiste de la symbolique de la couleur.

Car la couleur, on la connaît saturée, dense ou terne. Elle peut être chaude, froide, flashie ou sombre. Mais finalement, tout ça n’est qu’une question de perception. La couleur se reflète sur la matière, via des ondes, jusqu’à nos yeux. Autant de variables qui la rendent subjective, personnelle, unique. Et je ne parle là que de physique.

Bien au delà, la couleur est aussi porteuse d’un message, décrypté par notre cerveau, qui influence parfois jusqu’à notre comportement.

Le premier à théoriser la couleur est Isaac Newton, un Britannique que l’on connait surtout sous sa casquette de physicien et a qui l’on doit les théories sur la gravitation universelle. En 1666, il explique la décomposition de la lumière par un prisme et sa recomposition avec un second prisme. Côté optique, c’est à Marks que l’on doit les premières recherches fiables sur les photorécepteurs, à l’origine de la perception de la couleur chez l’Homme.

Notre cerveau voit des milliers de nuances, voire des millions. Pourtant l’œil humain ne perçoit que trois couleurs, le rouge, le vert et le bleu et l’on en répertorie 256 en informatique. Alors génétique, culture, éducation… Quelle sensibilité pour quelle couleur ? C’est le thème de cette nouvelle émission du Labo des savoirs.

Invité-es
Emmanuel Fritsch, professeur de physique et ingénieur gemmologue,
Céline Gallen, maître de conférence, enseignante-chercheuse en marketing à l’IAE Nantes, spécialiste des comportements alimentaires.

Crédits
Une émission préparée et animée par Cathy Dogon, avec Ludivine Vendé et Pauline Verbaenen, également à la réalisation.

Musique
Angus Stone & Soko – True Colors (reprise en 2013 dans l’émission Taratata)
Ben harper – In the Colors (2007)

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Macro-ondes : Nationales, culturelles, identitaires : par quelles frontières sommes-nous définis ?

« L’Orient est l’Orient, l’Occident est l’Occident et, jamais, ces deux mondes ne parviendront à se comprendre » disait l’écrivain anglais Rudyard Kipling… Nous opposons systématiquement l’Orient et l’Occident… Au fond, quels que soient le lieu et l’époque, n’avons-nous pas affaire à une répétition d’une part, des problématiques, mais aussi de la violence ? A quoi bon cette opposition ?

Zone retrace l’épopée de Francis Servain Mirkovic, agent secret aux identités aussi troubles que multiples, dans le train qui va de Milan jusqu’à Rome. À partir du roman de Mathias Enard (prix Goncourt 2015 pour Boussole) qui déroule son récit en une seule phrase de 500 pages, LTK Production installe un laboratoire d’investigation des souvenirs de Francis. Des Balkans au Moyen-Orient.

Entre réalité et fiction, deux enquêteurs explorent l’itinéraire de ce personnage mystérieux, imprégné de chaque événement traversé, de chaque rencontre et de chaque lieu…

Entre Orient et Occident : qu’y a-t-il de palpable dans ce choc des cultures ? A quel point notre parcours définit-il notre identité ? Entre théâtre et enquête, Zone révèle la complexité de l’homme dans un monde qui l’est encore plus…

Invités - Avec nous pour évoquer ce thème à la fois brûlant et fascinant des frontières…
Marylin Leray, metteure en scène, comédienne et co-fondatrice de LTK Production
Marco Tsypkine, vidéaste & comédien, également co-fondateur de LTK Production
Pascal Le Pautremat, géopolitologue, docteur en histoire contemporaine et spécialiste de la politique musulmane en France.

Crédits
Émission du Labo des savoirs, ouverte au public dans le cadre du cycle Macro Ondes avec le Théâtre Universitaire, enregistrée au Lieu Unique. Animée et préparée par Agathe Petit, avec Vassili Moreau et Pierre Charrier (avec l’aide d’Anne-Line Drocourt)

Musique
Mia – Borders (2016)
Degiheugi – Perdu en Espagne (2010)

https://youtu.be/XfQ4xmyP76w

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Mission Cassini-Huygens : « The Grand Finale »

Cassini-Huygens ! La plus grosse mission d’exploration planétaire jamais envoyée dans le système solaire externe (c’est-à-dire, au-delà de Jupiter), arrivera en 2017 au terme de treize années d’opération autour des anneaux de Saturne.

Partie, il y a presque 20 ans, le 15 octobre 1997, il aura fallu à la sonde pas moins de 7 ans pour gagner sa zone d’exploration.
Fruit d’une collaboration entre la NASA et l’ESA – l’Agence spatiale européenne – cette mission a marqué la dernière décennie par de nombreuses découvertes sur le système de Saturne.
La quantité de données récoltées par la mission Cassini-Huygens sur Saturne, ses anneaux et ses lunes, notamment Titan et Encelade, est phénoménale.

Le Laboratoire de Planétologie et Géodynamique (LPG), unité mixte de recherche du CNRS, de l’Université de Nantes et de l’Université d’Angers a eu le privilège de participer activement à cette mission et a contribué à certaines de ces grandes découvertes.

Quelles sont ces découvertes ? A quoi vont-elles servir ? C’est ce que nous allons tenter de comprendre, aujourd’hui, dans Le Labo des savoirs !

Crédits
Une émission préparée et animée par Agathe Petit, avec les chroniques de Vassili Moreau-Miossec, qui nous explique ce qu’est Titan, et de Thibaud Poncin, toujours sous la ceinture, mais celle de Sature cette fois, nous explique le sacrifice de la sonde. Réalisation : Cathy Dogon.

Invités
Gabriel Tobie : chargé de recherches au CNRS, chercheur au LPG,
Alice Le Gall : enseignante – chercheuse au LATMOS (Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations spatiales) du CNRS.

– Moby – We are all made of stars (2002)
– David Bowie – Space Odity (1972)

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Faut-il réguler l’espèce humaine ?

Considérons l’être humain pour ce qu’il est : une espèce parmi d’autres, sur Terre. Une Terre que nous partageons avec d’autres espèces animales… Une Terre sur laquelle nous ne sommes que depuis très peu de temps, à l’échelle de la vie… Une Terre enfin, ce n’est plus un secret, en danger.

Le changement climatique commence à peine et nous sommes 7 milliards sur la planète. 9 milliards à l’horizon 2050 selon les dernières prévisions de l’ONU – l’Organisation des Nations Unies. La croissance démographique est concentrée dans six pays : l’Inde, la Chine, le Pakistan, le Bangladesh, le Nigeria et les États-Unis…

L’explosion démographique et ses corollaires : la boulimie énergétique, productiviste et consumériste seraient à l’origine des grands déséquilibres planétaires.

Faut-il réguler l’espèce humaine ? La question est aussi sensible que nécessaire.

Théorie de « l’espace vital » d’Hitler pour justifier de l’extermination de certaines catégories de population, politique de l’enfant unique en Chine, avortements des nouvelles-nées en Inde… Certains pans de notre Histoire collective récente ont laissé des traces indélébiles, qui font de la question de la régulation, un sujet à manier avec des pincettes et beaucoup d’humilité…

Sommes-nous trop nombreux ? L’espèce humaine peut-elle survivre dans ces conditions ? C’est le thème de cette nouvelle émission du Labo des savoirs…

Crédits
Une émission préparée et animée par Agathe Petit avec Valentin Briche, Pierre Charrier et Vassili Moreau-Miossec. Réalisation : Cathy Dogon.

Invités
Marc Anton, directeur du Laboratoire BIopolymères Interactions Assemblages de l’Institut National de Recherche Agronomique des Pays de la Loire.

https://www.youtube.com/watch?v=dXx20bLFB7w