Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs

L'émission activatrice de synapses

Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs décrypte avec les chercheurs les questions d'actualité, analyse les enjeux d'aujourd'hui et de demain. Des sciences exactes aux sciences humaines en passant par les sciences économiques et sociales, tous les champs de la connaissance y sont passés au crible.

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Quelles conséquences à la disparition des abeilles ?

Les abeilles sont-elles en voie de disparition?

En tout cas, leur nombre diminue drastiquement depuis vingt ans. Elles sont menacées à l’extrême et avec elles la plupart des arbres fruitiers, les semences, le café, le cacao… Bref : autant de cultures essentielles pour l’alimentation humaine.

En cause, des pesticides notamment, mais aussi des agents biologiques (virus, acariens…), les OGM etc… Ces perturbateurs tuent massivement les abeilles et empêchent la pollinisation sans laquelle le cycle de la nature est impossible. Tous ont pour point de départ la main de l’homme.

Il y a là un risque écologique et économique de tout premier plan.

Invitées :

Monique L’Hostis, agrégée de parasitologie, responsable de la formation continue en apiculture et pathologies apicoles à Oniris, Nantes et Suzanne Bastian, vétérinaire, maître de conférence à Oniris, Nantes.

Crédits :

Une émission préparée et présentée par Agathe Petit, avec Pierre Charrier et Victor Lucas à la réalisation.

Musique :

– Taj Mahal « Queen bee »
– The Archies « Sugar sugar »

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Apprentissage : des sciences cognitives à l’éducation

Le cerveau est constitué, entre autres, de neurones et de liaisons neuronales. Activer un souvenir permet de renforcer ces connexions, et d’améliorer sa mémoire. Mais d’ailleurs, comment se souvient-on ? Ensemble, nous analyserons les parties du cerveau stimulées par les interactions extérieurs.

Plusieurs techniques existent pour mémoriser le plus profondément possible. Elles peuvent être utilisées dans l’éducation, à l’école notamment. Mais la réalité est plus complexe… Une neuroscientifique et un professeur s’accordent sur les meilleures façons de faire fonctionner notre cerveau.

Comme un muscle, l’organe peut se travailler. Des études ont prouvé qu’il se modifiait en fonction de l’usage qui en était fait. Une partie pouvait prendre plus ou moins de place selon sa sollicitation.

Invités :

Pascale Gisquet-Verrier, neurobiologiste de l’Institut de neuroscience de l’Universite Paris-Saclay et Eric Gaspar, professeur de lycée et créateur de Neurosup.

Crédits :

Une émission animée par Pauline Verbaenen avec Cathy Dogon. Réalisation : Victor Lucas.

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Fête de la science 2017 : transports et réseaux, voyage dans le corps humain

Entre l’ingestion et la digestion, il peut se passer entre 24 et 30h. Un magnifique voyage dans le corps pour les nutriments, entre l’estomac (2 à 6h), l’intestin grêle (7 à 10h) et le côlon (15h). Résultat : l’évacuation des selles varie entre 2 à 3 fois par jour pour les individus les plus efficaces, à 3 fois par semaine pour les plus lents. Et comme ça, juste pour la blague, un humain défèque en moyenne 200 grammes par jour. Ça fait quand même 50 kilos par an !

Les aliments ne sont évidemment pas les seuls à circuler dans notre corps. Le sang via de véritables autoroutes cellulaires, les virus et les messages nerveux en parcourent aussi, du chemin !

A l’occasion de la 26e Fête de la science du 7 au 15 octobre 2017, cette année consacrée aux transports et aux réseaux, le Labo des savoirs s’est intéressé à cette énorme machinerie qu’est le corps humain. Voyage en 60 minutes, c’est parti !

La Fête de la science, qu’est ce que c’est ?
« La Fête de la science investit le territoire français durant une semaine, chaque mois d’octobre. Les visiteurs sont accueillis dans les fameux Villages des sciences, au cœur des villes ou des villages, sous des chapiteaux, des tentes ou des pagodes. Le public peut également intégrer un parcours scientifique, balade déambulatoire d’un laboratoire à un lieu d’expérimentation ou d’un musée de culture scientifique et technique. » Pour en savoir plus

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Noctune Musée Home : distorsions nocturnes, Le Labo des savoirs à la conquête de la nuit !

Des recherches sur le rythme circadien ont été récompensées par le Prix Nobel de médecine ce lundi 2 octobre 2017. Jeffrey C. Hall, Michael Rosbash, et Michael W. Young, trois chercheurs américains en physiologie, ont en effet prouvé que l’horloge interne d’environ 24 heures était réglée comme une réponse aux durées de jour et de nuit modifiées artificiellement.

Le comportement alimentaire et le cycle veille-sommeil dépendent de cette horloge interne. La découverte concerne cependant l’anticipation de ces cycles, et non plus seulement la réaction à ceux-ci.

« Les plantes, les animaux et les êtres humains adaptent leur rythme biologique pour qu’il se synchronise avec les révolutions de la Terre » a déclaré le jury du Nobel.

Ce rythme circadien peut néanmoins se modifier à cause d’anomalies physiologiques, mais aussi des raisons sociales ou des contraintes économique. Résultat : une enquête « Emploi du temps 2009-2010″ de l’Insee révèle que le temps de sommeil a diminué de 18 minutes en moyenne sur ces 25 dernières années. Comment le corps s’adapte-t-il à ce chamboulement artificiel ? Et poussé à l’extrême, comment un travailleur de nuit gère-t-il son sommeil ? Si l’humain et certains animaux doivent dormir la nuit, la réalité est plus complexe.

Il existe tout un imaginaire, une intimité et des mystères gardés autour de cette période de la journée. Quand on ne dort pas la nuit, que se passe-t-il ? Et pourquoi, une fois la Lune au Zénith, les esprits s’échauffent, les comportements changent ?

Invités
Bruno Lefevbre : anthropologue et sociologue, professeur à l’Université de Nantes,
Bertrand Kaeffer : physiologiste /chronobiologiste à l’INRA.

Crédits
Une émission préparée et animée par Agathe Petit et Boris Lemasson, rédacteur en chef de Prun’, avec Valentin Briche et Clara Marie, en direct et en public au Château des Ducs de Bretagne, à Nantes pour la nocturne Musée Home.
Réalisation : Pierre-Yves Alain, Jeanne LeGac et Victor Lucas.

Musique
– George Benson – Give me the night
– Alain Bashung – La nuit je mens
– Parov Stellar – All night

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La musicothérapie peut-elle tout soigner?

La première référence à la musicothérapie remonte aux textes bibliques. Pourtant scientifiquement, elle peine encore à trouver une place. Quelles vertus, quels effets le son peut-il avoir sur nous ?

Certaines vertus de la musicothérapie paraissent évidentes. De l’écoute de la musique après une journée de boulot, à la veilleuse pour endormir bébé…

Scientifiquement pourtant, cette discipline n’est pas encore reconnue. Les chercheurs sont sommés de pratiquer des sciences humaines, plus que de la médecine, car nombre d’études s’en tiennent aujourd’hui aux résultats comportementaux. Celles-ci prouvent néanmoins qu’un certain usage des sons peut avoir des effets physiologiques, prévenir des troubles, calmer les maux et même, avoir un impact sur la mémoire.

Invités
Olivier Bonnot : Psychiatre au CHU de Nantes, directeur de recherches à l’institut de musicothérapie de Nantes.
Hervé Platel : neuro-psychologue à l’université de Caen.

Musique
– Marconi Union « Weightless »
– Nas « Ican » (Reprise de La lettre à Élise)

Crédits
Une émission présentée par Cathy Dogon, avec Vassili Moreau-Miossec.