Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs

L'émission activatrice de synapses

Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs décrypte avec les chercheurs les questions d'actualité, analyse les enjeux d'aujourd'hui et de demain. Des sciences exactes aux sciences humaines en passant par les sciences économiques et sociales, tous les champs de la connaissance y sont passés au crible.

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Clitoris, épicentre du plaisir féminin ?

« Parler du clitoris, ce n’est pas seulement parler des femmes et de leur sexualité.
Parler du clitoris, c’est aussi parler du plaisir. Le plaisir que l’on se donne, mais aussi celui que l’on reçoit, que l’on partage, avec un homme ou avec une femme. »

Organe du plaisir par excellence, le clitoris constitue la partie la plus sensible du corps féminin et détient les secrets de la sexualité féminine.

Longtemps relégué au second plan, voire même diabolisé, il faudra attendre 2017 pour qu’un manuel scolaire – les éditions Magnard – propose un schéma scientifiquement exact du clitoris. 2017, alors que l’on sait depuis le XVIIème siècle que le clitoris ne se résume pas à ce que l’on peut en voir de l’extérieur !

La première échographie du clitoris pendant l’acte a été réalisée en 2008. Trois ans après la première découpe en 3D. Malgré ces avancées scientifiques, beaucoup de gens ignorent encore quelle forme a cet organe, à quoi il sert et comment on s’en sert. Par exemple, certains parlent encore d’orgasmes clitoridiens et vaginaux. Or, les orgasmes dits « vaginaux » ne sont que le résultat d’une stimulation du clitoris interne.

Entre un désintérêt lattant et une recherche scientifique qui balbutie, le clitoris est resté longtemps dans l’ombre, à tel point qu’aujourd’hui encore, un quart des adolescentes ignorent qu’elles en sont dotées.

Histoire, anatomie, fonctions, place dans les sociétés… Le Labo des savoirs se pose sur » le trône des plaisirs et des voluptés « .

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Du questionnement au résultat : qu’appelle-t-on méthode scientifique ?

Observer > prévoir > expérimenter > observer, voilà les étapes de la recherche. Mais entre temps, des étapes fondamentales viennent jouer les troubles-fêtes. Pour qu’une étude soit cohérente, il faut une méthodologie béton. Les chercheurs·ses ont depuis longtemps mis au point des règles pour approuver ou non une vérité.

La relecture par les pairs est le moment fondamental avant la publication d’une étude pour s’assurer qu’elle est plausible, voire même irréfutable au moment T (parce que nombre d’études ont été démenties, ou ont créé le débat des dizaines d’années après leur publication).

Entre temps, il faut avoir pensé son échantillon, c’est à dire son panel test, en termes quantitatifs ou qualitatifs. Tester une molécule sur 3 000 souris n’est pas forcément plus fiable que la tester sur 30 bien sélectionnées.

Ce dernier exemple fonctionne aussi bien pour les sciences dites exactes que pour les sciences humaines. Bien que la fiabilité de celles-ci ait souvent été controversée par les puristes, il est bien plus difficile de prouver un fait quand il s’agit d’humains, ou d’organismes naturels. Pour autant, on peut s’interroger sur la véracité des mathématiques. Finalement, qu’est ce que Pi dans le monde réel ?

Tous ces questionnements ne sont pas que des formalités. Ils permettent d’éviter les écueils très présents dans les médias. Mais si vous voyez, cet incontournable « selon une étude » qui voudrait nous faire croire que le propos est « scientifiquement vérifié ». Les médias sont parfois sommés d’être des putes à clics… Et il ne faudrait pas que les revues scientifiques, ou les laboratoires, reçoivent les mêmes accusations.

La recherche, parce qu’elle représente de l’argent, est néanmoins en train de s’adonner à quelques pratiques peu reluisantes. Ce qui vaudra à un jeune doctorant de lâcher un coup de gueule sur nos ondes : Quand la méthode devient une usine de production massive.

Mais finalement, est ce que les pieuvres feraient mieux ?

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Crédits :
Une émission préparée et animée par Agathe Petit avec Dounia Saez, Camilo Arias-Ruiz, Jérémy Freixas, Maxime Labat et Marion Tournemine.

Musiques :
Quantic – Time Is The Enemy
Eple – Röyksopp

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ADN, histoire, constitution et fonctionnement

Josiah Zayner, jeune bio-hacker californien, a tenté de modifier son ADN pour paraître plus musclé. Pour ce faire, il a utilisé ce qu’on appelle les « ciseaux du génome » : l’enzyme CRISPR-Cas9, ciblée sur la myostatine, la protéine qui limite la croissance des tissus musculaires. Si l’opération aboutit, les conséquences pourraient être lourdes…

64 ans après la découverte de l’ADN, l’humain est désormais capable d’expérimenter sur son propre génome. La génétique sert dans la médecine, particulièrement de précision, pour personnaliser un traitement. Elle est aussi utilisée pour la détection de maladie, même chez l’embryon, ou encore par la police scientifique pour identifier des suspects.

Quatre chercheurs sont à l’origine de la théorisation de cette molécule. Trois seulement ont remporté un Prix Nobel : les travaux de la chercheuse Rosalind Francklin ont été, un moment, occultés.

La génétique, une histoire sulfureuse, c’est le thème de cette nouvelle émission du Labo des savoirs.

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Invité·e·s :
Marine Carrère, docteure en épistémologie et histoire des sciences à l’Université de Nantes,
Francis Galibert, professeur émérite à l’Université de Rennes 1, spécialiste du séquençage et de la structure du génome.

Vidéo :
extrait de l'interview de Marine Carrère : https://www.youtube.com/watch?v=Gd5rnlcrBf8

Crédits :
Une émission préparée et animée par Agathe Petit, avec Pierre Charrier et Cathy Dogon.
Réalisation : Victor Lucas.

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La météo dans l’espace

Depuis une quinzaine d’années seulement, les scientifiques analysent les événements météorologiques au dessus du champ magnétique de la Terre. Certaines techniques datent de la nuit des temps, mais la discipline devient de plus en plus pointue.

Une équipe de chercheurs français parvient désormais à prévoir des éruptions solaires un jour à l’avance. Une prouesse, publiée en mai 2017, qui pourrait améliorer la qualité de vie des spationautes en vol, mais aussi anticiper les interférences sur nos télécommunications.

Le Soleil, élément central de cette science, rayonne en effet de par son champ magnétique. Il renvoie de la lumière et des particules chargées en énergie dans tout son système. Certaines atteignent la Terre, en traversant même sa magnétosphère. Ces particules peuvent avoir de lourdes conséquences sur le corps humain, comme l’irradiation et la destruction de toutes les cellules. En 1989, une partie du Québec a été complètement coupée d’électricité à cause d’une tempête solaire.

Astéroïdes, comètes, champ magnétique… Quel temps fait-il au delà de l’atmosphère ?

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Invité :
Etienne Pariat, astrophysicien au CNRS et à l’Observatoire de Paris, spécialisé en physique solaire, chargé de recherche au LESIA

Vidéo :
extrait de l'interview d'Etienne Pariat : https://youtu.be/EUGKSSLFltg

Crédits :
Une émission préparée et animée par Vassili Moreau, avec Maxime Labat, Paul Pascal et Solenne Lhéritier.
Réalisation : Cathy Dogon

Musique :
Solar Flare – Glen Philips
Clash d’astéroïde – Studio Bagel
Space Weather – Banjo

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Atlantys : la légende d’Ys et les mythes de submersion

La légende de la ville d’Ys est un élément majeur de la mythologie bretonne. Elle nous raconte la submersion par la mer d’une cité dont la localisation la plus couramment admise se situe à la pointe du Finistère, au large de Douarnenez, et aurait été engloutie aux alentours du Vème siècle après Jésus Christ.

Sorte d’Atlantide celte, cette légende offre différentes versions et plusieurs niveaux de lectures dans un contexte pluri-millénaire d’élévation du niveau de la mer, dans une région marquée au cours du temps par la confrontation entre différentes cultures.

Cette table ronde propose donc de s’interroger sur les sources de cette légende, entre mythe et réalité, de questionner la naissance et les enjeux de ces récits afin d’offrir un regard contemporain sur l’élévation du niveau de la mer et nos craintes de l’engloutissement…


Vidéo :
Keris, la ville d'Ys retrouvée : https://www.youtube.com/watch?v=-P2If5B1n0A

Invité·e·s :
Axel Creach, géographe à l’Université Paris-Sorbonne,
Julie Bonniord, doctorante en littérature anglaise à l’Université d’Angers,
Martial Caroff, enseignant-chercheur en géologie à l’Université de Bretagne Occidentale,
Laurent Lescop, enseignant-chercheur en architecture à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes.

Crédits :
Emission préparée et animée par Agathe Petit et Axel Creach dans le cadre du colloque Atlantys, aux Utopiales, le 4 novembre 2017 avec Erwan Baillard.