Le Labo des savoirs

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L'émission activatrice de synapses

Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs décrypte avec les chercheurs les questions d'actualité, analyse les enjeux d'aujourd'hui et de demain. Des sciences exactes aux sciences humaines en passant par les sciences économiques et sociales, tous les champs de la connaissance y sont passés au crible.

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Les animaux disparus qu’on aimerait revoir une dernière fois

Sélection naturelle, changements climatiques, croisements d’espèces… Les raisons de la disparition des espèces animales dans l’histoire sont nombreuses. Parfois du fait de l’activité humaine. Parfois seulement de leur capacité à s’imposer dans le règne animal. Et parfois pour des raisons inconnues.

Les paléontologues planchent encore sur ces questions. De nouveaux indices émergent, notamment avec la fonte des glaces, des explorations toujours plus profondes de notre monde, ou les progrès techniques.

Alors l’équipe du Labo a voulu rendre hommage à ces animaux de notre imaginaire collectif, encore plein de mystères. Elephas falconeri, Rhéobatrachus silus, paresseux, mammouth, Neandertal… Et un tout petit peu de dinosaures, parce que c’était trop évident pour qu’on en parle !

Mais si l’on parle ici du passé, il s’agit aussi de prendre conscience du présent. L’Union internationale pour la conservation de la nature établit qu’en France 14% des mammifères, 24% des reptiles, 23% des amphibiens et 32% des oiseaux nicheurs, 22% des poissons et 28% des crustacés d’eau douce, 17% des espèces d’orchidées sont menacés de disparition du territoire. Profitons aussi des animaux que l’on a encore sous nos yeux !

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Crédits :
Emission « magazine » préparée et animée par Agathe Petit, avec Pierre Charrier, Tom Naïmi, Paul Pascal, Vassili Moreau et Maxime Labat.
Réalisation : Victor Lucas.

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Sexisme et langage : l’écriture inclusive redonne au féminin la place qu’il mérite

Point médian, règle de proximité, ou tout simplement adaptation du style littéraire, les formes d’écriture inclusive sont illimitées. Libre à chacun·e de l’adopter.

Dès lors que le gouvernement et que les instances de la langue française n’emboîtent pas le pas des citoyen·ne·s les plus écrivain·e·s, comment l’orthographe et les pratiques peuvent-elles évoluer ? Eliane Viennot et Marie Jouan répondent : par l’usage de chacun·e.

Dans l’histoire, la règle du « masculin qui l’emporterait » est tout à fait récente. Auparavant, il existait des noms de métiers féminisés et les adjectifs pouvaient s’accorder avec le genre du nom le plus proche. Cette mutation orthographique aurait-elle alors des raisons plus sociales ?

Selon Eliane Viennot, les mots « auteure », « autrice » ou encore « peintresse » ont été interdits dés lors que les femmes ont enfin accédé à ces positions. Avant, cela ne dérangeait pas. Elle-même se présente comme « professeuse » depuis qu’elle a découvert que cet intitulé existait au Moyen Âge.

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Un dessinateur s'est glissé dans l'audiance de la médiathèque Jacques Demy. Voici son post Twitter.


Invitées :
Marie Jouan, linguiste, doctorante à l’Université de Franche-Comté, membre du laboratoire Elliadd : pour : Edition, Littératures, Langages, Informatique, Arts, Didactique et Discours,
Eliane Viennot, professeuse émérite de littérature française de la Renaissance à l’Université Jean Monnet (Saint-Etienne).

Vidéo :
Youtube

Crédits :
Une émission enregistrée le mardi 6 mars, à la médiathèque Jacques Demy, dans le cadre de l’exposition de la Maison Fumetti « Une BD si je veux, quand je veux », animée par Agathe Petit.
Réalisation : Cathy Dogon

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Alzheimer : la mémoire enfouie ou effacée ?

Sa découverte ne remonte qu’au début du siècle dernier. Alois Alzheimer psychiatre, neurologue et neuropathologiste allemand travaillait à l’hôpital de Francfort en 1906 lorsqu’il a pu autopsier le cerveau d’une patiente qu’il avait suivie de son vivant. Auguste Deter était entrée pour démence, mais souffrait en fait d’une atrophie du cerveau, des hippocampes plus précisément. D’autres médecins constateront les résultats d’Alois Alzheimer par la suite.

Depuis, la recherche a bien évidemment progressé en la matière, mais les moyens préventifs ne sont toujours pas concluant. Seule une étude, sur des enfants pré-disposés génétiquement à la maladie, est actuellement en cours. Des médicaments « anti-Alzheimer » leur sont donnés, mais les résultats de ces recherches ne pourront être connus que lorsque ces enfants auront l’âge d’être atteint, au delà de leur 50 ans.

En attendant, la communauté scientifique préconise de manger du poisson gras, de se tenir en bonne forme cardio-vasculaire. Les effets des perturbateurs endocriniens sur le cerveau ne sont, eux, pas encore confirmés.

Il ne reste plus que les soins, mais là non plus, les traitements ne sont pas concluants. Alors certains, en plus des médicaments, proposent d’entraîner la mémoire, notamment avec la musicothérapie. Parce qu’avec la musique tous les mots sont plus doux ! Les symptômes s’atténuent le temps de la chanson, mais cette pratique ne soigne pas encore les troubles du comportement, difficultés à communiquer, à se concentrer, à se déplacer, désorientation spatio-temporelle, négligence concernant l’hygiène corporelle…

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Invitée :
Claire Boutoleau-Bretonnière, neurologue au Centre Mémoire Ressources et Recherche du CHU de Nantes

Crédits :
Une émission préparée et animée par Agathe Petit avec Jérémy Freixas, Solenne Lhéritier et Dounia Saez.

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Les effets de l’amour sur le corps

Il nous procure des sensations charnelles, des frissons sur la peau aux papillons dans le ventre. Pas toujours rationnel, l’amour est un sentiment que l’on dirige envers une personne. Les comportements qu’il induit en nous ne sont pas toujours contrôlés, et nous peinons parfois à nous les expliquer nous-même.

Cette émotion est tellement abstraite qu’elle est longtemps restée mystérieuse. L’amour ne dévoile pas facilement ses secrets ! Depuis les années 1970, la recherche tente de percer ces mystères. Et si notre conscience navigue en eaux troubles, certaines parties de notre corps, elles, reçoivent des messages très clairs.

L’amour, c’est en fait une multitude d’événements chimiques qui se déclenche dans notre cerveau, se répercute sur les battements de notre cœur, sur la taille de nos pupilles, impacte notre voix, et nous excite. Il sollicite le circuit de récompense et nous procure du plaisir. Même les ruptures sentimentales ont été analysées par des neurologues (oui oui, des personnes en pleine déception amoureuse ont passé des IRM) !

Les effets de l’amour sur le corps, nouvelle émission du Labo des savoirs.

Oh, hasard du calendrier, ça tombait pile poil le jour de la Saint-Valentin ! Bonne fête aux amoureux… que ce soit d’une personne, ou tout simplement aux amoureux de la vie !


Crédits :
Une émission préparée et animée par Cathy Dogon avec Professeur Max, Ludivine Vendé, Paul Pascal et Jérémy Freixas.
Réalisation : Victor Lucas

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Essor des technologies spatiales dans les pays émergents

Ils ont certes d’autres priorités économiques, mais le spatial est parfois un vecteur de développement. Les pays émergents, bien au delà des traditionnels BRICS, commencent à construire leur lanceur, voire même à les lancer par leurs propres moyens !

Toutes les civilisations deviennent spatiales ou s’éteignent, disaient l’astrophysicien Carl Saga.

Renseignement, défense, télécommunications, les retombées sont nombreuses. Alors les concurrents des mastodontes de la Nasa, de l’Esa ou de Roscosmos, se multiplient. La Chine et l’Inde deviennent tour à tour une menace, et un terrain de coopération. Dans le même temps, l’industrie se privatise : Space X est aujourd’hui un acteur majeur dans le spatial.

La succursale d’Elon Musk a le mérite de booster les programmes spatiaux traditionnels. Arianne 6 a du souci à se faire face aux ambitions du géant de l’innovation. En comparaison, L’ISRO, l’agence spatiale indienne, elle, propose des tarifs défiant toutes concurrences, pour une qualité presque équivalente, grâce à une main d’oeuvre peu coûteuse.

En 2017, le monde a lancé 84 charges utiles en orbite. Et le nombre de missions est en évolution constance !

2017 est aussi l’année des premières mises en orbite de satellites pour certains pays comme le Bangladesh, le Ghana, la Mongolie ou l’Angola.

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Invité.e.s :
Benoit Langlais, directeur de recherche au LPG, le Laboratoire de Planétologie et de Géodynamique de Nantes
Paul Wohrer, chargé de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique

Crédits :
Une émission animée par Vassili Moreau, avec Solenne Lhéritier et Cathy Dogon.
Réalisation : Victor Lucas.