Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs

L'émission activatrice de synapses

Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs décrypte avec les chercheurs les questions d'actualité, analyse les enjeux d'aujourd'hui et de demain. Des sciences exactes aux sciences humaines en passant par les sciences économiques et sociales, tous les champs de la connaissance y sont passés au crible.

En cours de lecture

Les effets de l’amour sur le corps

Il nous procure des sensations charnelles, des frissons sur la peau aux papillons dans le ventre. Pas toujours rationnel, l’amour est un sentiment que l’on dirige envers une personne. Les comportements qu’il induit en nous ne sont pas toujours contrôlés, et nous peinons parfois à nous les expliquer nous-même.

Cette émotion est tellement abstraite qu’elle est longtemps restée mystérieuse. L’amour ne dévoile pas facilement ses secrets ! Depuis les années 1970, la recherche tente de percer ces mystères. Et si notre conscience navigue en eaux troubles, certaines parties de notre corps, elles, reçoivent des messages très clairs.

L’amour, c’est en fait une multitude d’événements chimiques qui se déclenche dans notre cerveau, se répercute sur les battements de notre cœur, sur la taille de nos pupilles, impacte notre voix, et nous excite. Il sollicite le circuit de récompense et nous procure du plaisir. Même les ruptures sentimentales ont été analysées par des neurologues (oui oui, des personnes en pleine déception amoureuse ont passé des IRM) !

Les effets de l’amour sur le corps, nouvelle émission du Labo des savoirs.

Oh, hasard du calendrier, ça tombait pile poil le jour de la Saint-Valentin ! Bonne fête aux amoureux… que ce soit d’une personne, ou tout simplement aux amoureux de la vie !


Crédits :
Une émission préparée et animée par Cathy Dogon avec Professeur Max, Ludivine Vendé, Paul Pascal et Jérémy Freixas.
Réalisation : Victor Lucas

En cours de lecture

Essor des technologies spatiales dans les pays émergents

Ils ont certes d’autres priorités économiques, mais le spatial est parfois un vecteur de développement. Les pays émergents, bien au delà des traditionnels BRICS, commencent à construire leur lanceur, voire même à les lancer par leurs propres moyens !

Toutes les civilisations deviennent spatiales ou s’éteignent, disaient l’astrophysicien Carl Saga.

Renseignement, défense, télécommunications, les retombées sont nombreuses. Alors les concurrents des mastodontes de la Nasa, de l’Esa ou de Roscosmos, se multiplient. La Chine et l’Inde deviennent tour à tour une menace, et un terrain de coopération. Dans le même temps, l’industrie se privatise : Space X est aujourd’hui un acteur majeur dans le spatial.

La succursale d’Elon Musk a le mérite de booster les programmes spatiaux traditionnels. Arianne 6 a du souci à se faire face aux ambitions du géant de l’innovation. En comparaison, L’ISRO, l’agence spatiale indienne, elle, propose des tarifs défiant toutes concurrences, pour une qualité presque équivalente, grâce à une main d’oeuvre peu coûteuse.

En 2017, le monde a lancé 84 charges utiles en orbite. Et le nombre de missions est en évolution constance !

2017 est aussi l’année des premières mises en orbite de satellites pour certains pays comme le Bangladesh, le Ghana, la Mongolie ou l’Angola.

Le Labo se lit aussi sur les réseaux ! Tous les mercredis, à 19h, retrouvez le thread de l’émission


Invité.e.s :
Benoit Langlais, directeur de recherche au LPG, le Laboratoire de Planétologie et de Géodynamique de Nantes
Paul Wohrer, chargé de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique

Crédits :
Une émission animée par Vassili Moreau, avec Solenne Lhéritier et Cathy Dogon.
Réalisation : Victor Lucas.

En cours de lecture

Immersion dans le ventre de nos mères : la grossesse

A qui peut appartenir cette jolie chambre rose
Au charme extraordinaire, à l’esthétique grandiose
Avec tant de caractère, d’élégance en toute chose

D’une rencontre, celle du spermatozoïde et de l’ovule, à des milliers de cellules, il se passe 9 mois. Ce qui était au départ un bout de vivant microscopique devient un bébé de 3 kilos. Entre temps, se déroule dans le ventre de la mère une magnifique évolution.

Ensemble, ils ne font d’abord qu’un. Ils boivent, ils mangent, ils rient tous les deux, grâce au placenta, cette frontière biologique qui transmets les nutriments, l’oxygène et toutes autres substance de la mère à l’embryon, puis au fœtus.

Entre ces deux notions d’ailleurs, il n’y a que quelques semaines. La différence réside dans la fonctionnalité des organes : un embryon n’en possède que des bourgeons, chez le fœtus, ils prennent leurs fonctions. A coups d’échographies, équipe médicale et parents vérifient que cette transition, et la gestation dans son ensemble, se déroulent normalement.

Au bout de quelques mois, le petit être évolue, jusqu’à ressentir. Le 210e jour signe certainement le moment où le bébé commence à entendre. Auparavant ses oreilles ne sont pas parfaitement développées. Son ouïe n’est alors pas tout à fait aiguisée : le fœtus ne perçoit que les hautes fréquences. Il y a encore du boulot !

Allez, c’en est assez, il est grand temps que je sorte
Voilà trop de temps passé à cogiter de la sorte
Qu’importe ce qui m’attend au-delà de cette porte

En comparaison, nous autres humains, sommes très peu évolués à la naissance. Dans le monde animal par exemple, les mammifères sont capables de marcher quelques secondes seulement après l’accouchement. C’est le cas notamment du girafon.

Semaine par semaine, reprenons ensemble les étapes d’une gestation humaine.

Le Labo se lit aussi sur les réseaux ! Tous les mercredis, à 19h, au moment de la première diffusion à l’antenne, retrouvez l’intégralité de l’émission via un thread sur notre compte Twitter.


Invitée :
Claude Daussy, coordonatrice en maïeutique et cadre-soignante du pôle femme-enfant-adolescent au CHU de Nantes.

Vidéo :
extrait de l'interview de Claude Daussy : https://youtu.be/m4StJuXkqsg

Crédits :
Une émission préparée et animée par Ludivine Vendé, avec Maxime Labat, Paul Pascal et Tom Naïmi.
Réalisation : Cathy Dogon.

Musiques :
Le mystère de la chambre rose – Eurêka
La berceuse – Bénabar

En cours de lecture

A la découverte des volcans

La Terre bout. Dans ses entrailles, le magma en fusion est tellement pressurisé qu’il se fraye parfois un chemin à travers les différentes strates du sol et jusqu’à la surface. La lave, plus ou moins épaisse et chargée en gaz, coule. Un volcan est créé.

Les premiers que les scientifiques sont parvenus à dater remontent à des millions d’années. De nouveaux se créent aussi régulièrement. En bordure de plaques, ou à l’intérieur via des points chauds, les volcans constituent encore aujourd’hui des énigmes.

Ils sont en tout cas des mines d’or pour les chercheurs, et ce n’est pas qu’une façon de parler ! Le magma fait remonter à la surface des minéraux très précieux. Ce phénomène peut être à l’origine de saphir dans les rivières d’Auvergne, ou de pépites d’or.

Chaque éruption, au delà de représenter un danger pour l’humain, est une avalanche de données. Elles permettent de perfectionner les systèmes de détection. Satellites mais aussi mesures sismiques sont utilisés pour toujours mieux prédire les événements volcaniques.

« Les volcans ne font plus tant de victimes que ça, comparé à il y a une vingtaine d’années. Les principaux dommages sont économiques, comme en 2010 avec le volcan islandais Eyjafjallajökull » affirmait Corentin Caudron, volcanologue à l’université de Gand en Belgique.

Le Labo se lit aussi sur les réseaux ! Tous les mercredis, à 19h, au moment de la première diffusion à l’antenne, retrouvez l’intégralité de l’émission via un thread sur notre compte Twitter.


Invité·s :
Benjamin Rondeau, maître de conférence en gemmologie à l’Université de Nantes et au LPG,
Corentin Caudron, volcanologue à l’Université de Gand, en Belgique.

Vidéo :
extrait de l'interview de Benjamin Rondeau : https://youtu.be/hDvNmXdlmHE

Crédits :
Une émission animée par Maxime Labat, avec Vassili Moreau et Cathy Dogon.
Réalisation : Victor Lucas

En cours de lecture

Clitoris, épicentre du plaisir féminin ?

« Parler du clitoris, ce n’est pas seulement parler des femmes et de leur sexualité.
Parler du clitoris, c’est aussi parler du plaisir. Le plaisir que l’on se donne, mais aussi celui que l’on reçoit, que l’on partage, avec un homme ou avec une femme. »

Organe du plaisir par excellence, le clitoris constitue la partie la plus sensible du corps féminin et détient les secrets de la sexualité féminine.

Longtemps relégué au second plan, voire même diabolisé, il faudra attendre 2017 pour qu’un manuel scolaire – les éditions Magnard – propose un schéma scientifiquement exact du clitoris. 2017, alors que l’on sait depuis le XVIIème siècle que le clitoris ne se résume pas à ce que l’on peut en voir de l’extérieur !

La première échographie du clitoris pendant l’acte a été réalisée en 2008. Trois ans après la première découpe en 3D. Malgré ces avancées scientifiques, beaucoup de gens ignorent encore quelle forme a cet organe, à quoi il sert et comment on s’en sert. Par exemple, certains parlent encore d’orgasmes clitoridiens et vaginaux. Or, les orgasmes dits « vaginaux » ne sont que le résultat d’une stimulation du clitoris interne.

Entre un désintérêt lattant et une recherche scientifique qui balbutie, le clitoris est resté longtemps dans l’ombre, à tel point qu’aujourd’hui encore, un quart des adolescentes ignorent qu’elles en sont dotées.

Histoire, anatomie, fonctions, place dans les sociétés… Le Labo des savoirs se pose sur « le trône des plaisirs et des voluptés » .

Nouveau ! Le Labo des savoirs se lit aussi sur les réseaux sociaux. Découvrez l’émission sous forme de thread.


Invité·e·s :
Jean-Philippe Harlicot, gynécologue au CHU de Rennes spécialiste de la reconstruction clitoridienne,
Jean-Claude Piquard, sexologue, auteur du livre la fabuleuse histoire du clitoris,
Johanne Mozley, professeure d’SVT.

Crédits :
Une émission préparée et animée par Agathe Petit avec Professeur Max, Maxime Labat et Paul Pascal.
Réalisation : Victor Lucas