Le Labo des savoirs

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L'émission activatrice de synapses

Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs décrypte avec les chercheurs les questions d'actualité, analyse les enjeux d'aujourd'hui et de demain. Des sciences exactes aux sciences humaines en passant par les sciences économiques et sociales, tous les champs de la connaissance y sont passés au crible.

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Immersion dans le ventre de nos mères : la grossesse

A qui peut appartenir cette jolie chambre rose
Au charme extraordinaire, à l’esthétique grandiose
Avec tant de caractère, d’élégance en toute chose

D’une rencontre, celle du spermatozoïde et de l’ovule, à des milliers de cellules, il se passe 9 mois. Ce qui était au départ un bout de vivant microscopique devient un bébé de 3 kilos. Entre temps, se déroule dans le ventre de la mère une magnifique évolution.

Ensemble, ils ne font d’abord qu’un. Ils boivent, ils mangent, ils rient tous les deux, grâce au placenta, cette frontière biologique qui transmets les nutriments, l’oxygène et toutes autres substance de la mère à l’embryon, puis au fœtus.

Entre ces deux notions d’ailleurs, il n’y a que quelques semaines. La différence réside dans la fonctionnalité des organes : un embryon n’en possède que des bourgeons, chez le fœtus, ils prennent leurs fonctions. A coups d’échographies, équipe médicale et parents vérifient que cette transition, et la gestation dans son ensemble, se déroulent normalement.

Au bout de quelques mois, le petit être évolue, jusqu’à ressentir. Le 210e jour signe certainement le moment où le bébé commence à entendre. Auparavant ses oreilles ne sont pas parfaitement développées. Son ouïe n’est alors pas tout à fait aiguisée : le fœtus ne perçoit que les hautes fréquences. Il y a encore du boulot !

Allez, c’en est assez, il est grand temps que je sorte
Voilà trop de temps passé à cogiter de la sorte
Qu’importe ce qui m’attend au-delà de cette porte

En comparaison, nous autres humains, sommes très peu évolués à la naissance. Dans le monde animal par exemple, les mammifères sont capables de marcher quelques secondes seulement après l’accouchement. C’est le cas notamment du girafon.

Semaine par semaine, reprenons ensemble les étapes d’une gestation humaine.

Le Labo se lit aussi sur les réseaux ! Tous les mercredis, à 19h, au moment de la première diffusion à l’antenne, retrouvez l’intégralité de l’émission via un thread sur notre compte Twitter.


Invitée :
Claude Daussy, coordonatrice en maïeutique et cadre-soignante du pôle femme-enfant-adolescent au CHU de Nantes.

Vidéo :
extrait de l'interview de Claude Daussy : https://youtu.be/m4StJuXkqsg

Crédits :
Une émission préparée et animée par Ludivine Vendé, avec Maxime Labat, Paul Pascal et Tom Naïmi.
Réalisation : Cathy Dogon.

Musiques :
Le mystère de la chambre rose – Eurêka
La berceuse – Bénabar

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A la découverte des volcans

La Terre bout. Dans ses entrailles, le magma en fusion est tellement pressurisé qu’il se fraye parfois un chemin à travers les différentes strates du sol et jusqu’à la surface. La lave, plus ou moins épaisse et chargée en gaz, coule. Un volcan est créé.

Les premiers que les scientifiques sont parvenus à dater remontent à des millions d’années. De nouveaux se créent aussi régulièrement. En bordure de plaques, ou à l’intérieur via des points chauds, les volcans constituent encore aujourd’hui des énigmes.

Ils sont en tout cas des mines d’or pour les chercheurs, et ce n’est pas qu’une façon de parler ! Le magma fait remonter à la surface des minéraux très précieux. Ce phénomène peut être à l’origine de saphir dans les rivières d’Auvergne, ou de pépites d’or.

Chaque éruption, au delà de représenter un danger pour l’humain, est une avalanche de données. Elles permettent de perfectionner les systèmes de détection. Satellites mais aussi mesures sismiques sont utilisés pour toujours mieux prédire les événements volcaniques.

« Les volcans ne font plus tant de victimes que ça, comparé à il y a une vingtaine d’années. Les principaux dommages sont économiques, comme en 2010 avec le volcan islandais Eyjafjallajökull » affirmait Corentin Caudron, volcanologue à l’université de Gand en Belgique.

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Invité·s :
Benjamin Rondeau, maître de conférence en gemmologie à l’Université de Nantes et au LPG,
Corentin Caudron, volcanologue à l’Université de Gand, en Belgique.

Vidéo :
extrait de l'interview de Benjamin Rondeau : https://youtu.be/hDvNmXdlmHE

Crédits :
Une émission animée par Maxime Labat, avec Vassili Moreau et Cathy Dogon.
Réalisation : Victor Lucas

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Clitoris, épicentre du plaisir féminin ?

« Parler du clitoris, ce n’est pas seulement parler des femmes et de leur sexualité.
Parler du clitoris, c’est aussi parler du plaisir. Le plaisir que l’on se donne, mais aussi celui que l’on reçoit, que l’on partage, avec un homme ou avec une femme. »

Organe du plaisir par excellence, le clitoris constitue la partie la plus sensible du corps féminin et détient les secrets de la sexualité féminine.

Longtemps relégué au second plan, voire même diabolisé, il faudra attendre 2017 pour qu’un manuel scolaire – les éditions Magnard – propose un schéma scientifiquement exact du clitoris. 2017, alors que l’on sait depuis le XVIIème siècle que le clitoris ne se résume pas à ce que l’on peut en voir de l’extérieur !

La première échographie du clitoris pendant l’acte a été réalisée en 2008. Trois ans après la première découpe en 3D. Malgré ces avancées scientifiques, beaucoup de gens ignorent encore quelle forme a cet organe, à quoi il sert et comment on s’en sert. Par exemple, certains parlent encore d’orgasmes clitoridiens et vaginaux. Or, les orgasmes dits « vaginaux » ne sont que le résultat d’une stimulation du clitoris interne.

Entre un désintérêt lattant et une recherche scientifique qui balbutie, le clitoris est resté longtemps dans l’ombre, à tel point qu’aujourd’hui encore, un quart des adolescentes ignorent qu’elles en sont dotées.

Histoire, anatomie, fonctions, place dans les sociétés… Le Labo des savoirs se pose sur « le trône des plaisirs et des voluptés » .

Nouveau ! Le Labo des savoirs se lit aussi sur les réseaux sociaux. Découvrez l’émission sous forme de thread.


Invité·e·s :
Jean-Philippe Harlicot, gynécologue au CHU de Rennes spécialiste de la reconstruction clitoridienne,
Jean-Claude Piquard, sexologue, auteur du livre la fabuleuse histoire du clitoris,
Johanne Mozley, professeure d’SVT.

Crédits :
Une émission préparée et animée par Agathe Petit avec Professeur Max, Maxime Labat et Paul Pascal.
Réalisation : Victor Lucas

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Clitoris, épicentre du plaisir féminin ?

« Parler du clitoris, ce n’est pas seulement parler des femmes et de leur sexualité.
Parler du clitoris, c’est aussi parler du plaisir. Le plaisir que l’on se donne, mais aussi celui que l’on reçoit, que l’on partage, avec un homme ou avec une femme. »

Organe du plaisir par excellence, le clitoris constitue la partie la plus sensible du corps féminin et détient les secrets de la sexualité féminine.

Longtemps relégué au second plan, voire même diabolisé, il faudra attendre 2017 pour qu’un manuel scolaire – les éditions Magnard – propose un schéma scientifiquement exact du clitoris. 2017, alors que l’on sait depuis le XVIIème siècle que le clitoris ne se résume pas à ce que l’on peut en voir de l’extérieur !

La première échographie du clitoris pendant l’acte a été réalisée en 2008. Trois ans après la première découpe en 3D. Malgré ces avancées scientifiques, beaucoup de gens ignorent encore quelle forme a cet organe, à quoi il sert et comment on s’en sert. Par exemple, certains parlent encore d’orgasmes clitoridiens et vaginaux. Or, les orgasmes dits « vaginaux » ne sont que le résultat d’une stimulation du clitoris interne.

Entre un désintérêt lattant et une recherche scientifique qui balbutie, le clitoris est resté longtemps dans l’ombre, à tel point qu’aujourd’hui encore, un quart des adolescentes ignorent qu’elles en sont dotées.

Histoire, anatomie, fonctions, place dans les sociétés… Le Labo des savoirs se pose sur » le trône des plaisirs et des voluptés « .

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Du questionnement au résultat : qu’appelle-t-on méthode scientifique ?

Observer > prévoir > expérimenter > observer, voilà les étapes de la recherche. Mais entre temps, des étapes fondamentales viennent jouer les troubles-fêtes. Pour qu’une étude soit cohérente, il faut une méthodologie béton. Les chercheurs·ses ont depuis longtemps mis au point des règles pour approuver ou non une vérité.

La relecture par les pairs est le moment fondamental avant la publication d’une étude pour s’assurer qu’elle est plausible, voire même irréfutable au moment T (parce que nombre d’études ont été démenties, ou ont créé le débat des dizaines d’années après leur publication).

Entre temps, il faut avoir pensé son échantillon, c’est à dire son panel test, en termes quantitatifs ou qualitatifs. Tester une molécule sur 3 000 souris n’est pas forcément plus fiable que la tester sur 30 bien sélectionnées.

Ce dernier exemple fonctionne aussi bien pour les sciences dites exactes que pour les sciences humaines. Bien que la fiabilité de celles-ci ait souvent été controversée par les puristes, il est bien plus difficile de prouver un fait quand il s’agit d’humains, ou d’organismes naturels. Pour autant, on peut s’interroger sur la véracité des mathématiques. Finalement, qu’est ce que Pi dans le monde réel ?

Tous ces questionnements ne sont pas que des formalités. Ils permettent d’éviter les écueils très présents dans les médias. Mais si vous voyez, cet incontournable « selon une étude » qui voudrait nous faire croire que le propos est « scientifiquement vérifié ». Les médias sont parfois sommés d’être des putes à clics… Et il ne faudrait pas que les revues scientifiques, ou les laboratoires, reçoivent les mêmes accusations.

La recherche, parce qu’elle représente de l’argent, est néanmoins en train de s’adonner à quelques pratiques peu reluisantes. Ce qui vaudra à un jeune doctorant de lâcher un coup de gueule sur nos ondes : Quand la méthode devient une usine de production massive.

Mais finalement, est ce que les pieuvres feraient mieux ?

Nouveau ! L’émission du Labo des savoirs se lit aussi sur les réseaux sociaux. Retrouvez notre #tweetstorm.


Crédits :
Une émission préparée et animée par Agathe Petit avec Dounia Saez, Camilo Arias-Ruiz, Jérémy Freixas, Maxime Labat et Marion Tournemine.

Musiques :
Quantic – Time Is The Enemy
Eple – Röyksopp