Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs

L'émission activatrice de synapses

Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs décrypte avec les chercheurs les questions d'actualité, analyse les enjeux d'aujourd'hui et de demain. Des sciences exactes aux sciences humaines en passant par les sciences économiques et sociales, tous les champs de la connaissance y sont passés au crible.

En cours de lecture

Peut-on être féministe et aimer le rap ?

Les rappeurs – mis sous le feu des projecteurs médiatiques – font rarement office d’exemples à suivre pour la jeunesse, en particulier lorsqu’il s’agit de qualifier les rapports hommes-femmes.

En France comme ailleurs, nombre de préjugés restent ancrés dans l’inconscient collectif, et nombre d’inégalités demeurent. Et sur le plan artistique, force est de constater qu’aujourd’hui encore, il est vendeur de dénigrer la moitié de l’humanité.

Dans un monde emprunt de clichés sexistes, peut-il y avoir une place pour les femmes – et pour le féminisme – dans le rap ? C’est le thème de cette nouvelle émission du Labo des savoirs, élaborée dans le cadre du festival Hip Opsession, qui se tiendra à Nantes, du 16 février au 4 mars…

Crédits
Une émission préparée et animée par** Agathe Petit*, avec **Pauline Verbaenen, **Angélique Jolbi, **Maxime Devige* et Marion Tournemine. Réalisation : Cathy Dogon.
Image © Clack / David Gallard / Hip Opsession

Invités
Cécile Unia, aka Pumpkin, rappeuse nantaise,
Claire Lesacher, enseignante-chercheuse en science du langage à l’Université Rennes 2, elle a rédigé une thèse sur le rap et les femmes, analyse qui portait sur la France et le Canada,
Ben l’oncle rap, rappeur dunkerquois,
Nicolas Reverdito, directeur et co-fondateur du festival Hip Opsession.

https://youtu.be/4ygE4ivojGM

En cours de lecture

Nuit Blanche des Chercheurs : de l’homme augmenté au transhumanisme, jusqu’où peut-on aller ?

En octobre 2016, un article de la Revue Nature annonçait que la longévité de l’être humain ne dépasserait 115 ans que dans des cas exceptionnels. Contestées, ces conclusions ont néanmoins relancé le débat sur l’évolution des capacités de notre espèce…

Après le « plus vite, plus haut, plus fort », le prochain défi de l’homme sera-t-il juste de lutter pour se maintenir à niveau ? Après des décennies d’amélioration des caractéristiques humaines (longévité, taille, performances physiques et intellectuelles), de nombreuses données suggèrent que des limites sont en train d’être atteintes dans tous ces domaines.

Déjà, de nouvelles technologies visent à modifier la manière dont l’homme, son corps et son cerveau fonctionnent et interagissent avec leur environnement. Elles participent de ce qu’on appelle désormais l’ « augmentation de l’homme » par l’informatique et la techno-médecine. Par petites touches, elles modifient peu à peu des données essentielles de notre vie, comme le vieillissement, l’intelligence, la procréation.

Des « technoprophètes », qui ne sont pas tous des illuminés, rêvent même l’avènement d’une nouvelle humanité. Grandes et petites questions éthiques se posent devant un phénomène qui ne relève plus seulement de la science-fiction…

Parmi les technologies de rupture qui font parler d’elles aujourd’hui, comment identifier celles qui changeront vraiment le monde – l’homme – en profondeur ?

Crédits
Une émission préparée et animée par Agathe Petit dans le cadre de la Nuit blanche des chercheurs, avec Maxime Labat, Vassili Moreau-Miossec et Maxime Devige. Réalisation : Pauline Verbaenen.

Invités
Patricia Lemarchand, médecin au CHU de Nantes et professeure de biologie cellulaire à l’université de Nantes. Ses recherches portent sur la thérapie génique et la thérapie cellulaire pour les maladies cardiovasculaires et respiratoires, et sur les cellules souches,
Tiphaine Rouaud, médecin neurologue spécialiste de l’électrostimulation cérébrale à l’hôpital Laennec à Nantes,
Yannick Aoustin, professeur à l’Université de Nantes au département de Physique, travaille au sein du Laboratoire des Sciences du Numérique de Nantes (LS2N) dans le domaine de la robotique, où il se consacre notamment à l’étude de la marche de robots humanoïdes, des exosquelettes pour la rééducation, la réhabilitation et la commande de prothèses myoélectriques.

https://youtu.be/ZOPIJGoJwxw

En cours de lecture

Océans : cap sur les énergies de demain

Qu’elle soit d’huile ou agitée, la mer est traversée de mouvements puissants. Et qui dit mouvement, dit énergie !

Mais la mer est une puissance difficile à maîtriser. C’est pourquoi, à ce jour, les énergies marines n’ont pas encore démontré tout leur potentiel.

La filière des énergies marines – aussi appelées thalasso-énergies – comprend la maîtrise et l’exploitation des flux d’énergies naturelles fournies par les mers et les océans – mais aussi le développement des technologies nécessaires cette exploitation.

Parmi ces flux d’énergie, on trouve : la houle, l’énergie des vagues, l’énergie des courants, l’énergie des marées et – moins évident peut-être pour le grand public – l’énergie thermique.
Toutes ces sources d’énergie ont pour objectif de fabriquer de l’électricité.

L’hydroélectricité donc, fait appel à des techniques connues : usine marémotrice – mais plus encore, à des techniques en pleine expérimentation : houlogénérateurs, hydroliennes, ailes planes battantes ou oscillantes, roues à aubes flottantes… Bref, en matière d’énergies renouvelables, ce ne sont jamais les idées qui manquent…

Quelles sont ces sources d’énergie ? Quel rôle jouent-elles / ont-elles à jouer dans le bouquet énergétique mondial ? Océans : cap sur les énergies de demain ! C’est le thème de cette nouvelle émission du Labo des savoirs…

Crédits
Une émission animée par Agathe Petit, avec Pauline Verbaenen et Ludivine Vendé. Réalisation : Cathy Dogon.

Invité
Antoine Babarit, responsable de l’équipe de recherche Energies et océan au sein du laboratoire de recherche en Hydrodynamique, Énergétique et Environnement Atmosphérique de l’École Centrale de Nantes.

Musique
« Sous l’Océan » – La petite Sirène 1989 (3.15)
« Oceans » – Seatfret 2015 (3.34)

En cours de lecture

Le mouvement est-il le miroir de l’âme ?

Pour le philosophe Gilles Deleuze, chaque geste est unique et ne peut être répliqué à l’identique…

C’est ce mouvement irréductible – dépendant à la fois de son auteur et d’un espace temps – que met en scène Rhizomes. Conçue par Élise Lerat, cette pièce compose un récit dansé et sensoriel où se rencontrent articulation physique et philosophique.

Dans Rhizomes, d’Elise Lerat, les interprètes agencent des trames de mouvements, de mots. Des récits se créent au rythme de ces séquences entrecoupés d’intervalles… Ces espaces, qui nous échappent, ouvrent la voie à tous les possibles. Rien n’est sous contrôle car rien, ou presque, n’est dicté à l’avance… Deleuze est toujours parmi nous…

La pièce est construite au travers de ces incertitudes, qui laissent au spectateur le choix de l’interprétation, comme une succession de fin alternatives.

Que signifient nos gestes ? Comment et à quel point nous définissent-ils ? Une émission du Labo des savoirs, ouverte au public dans le cadre du cycle Macro Ondes au Théâtre Universitaire de Nantes !

Crédits
Émission présentée par** Agathe Petit** avec Pauline Verbaenen et Cathy Dogon. Réalisation : Cathy Dogon.

Invités
Gaelle Ferré, linguiste à l’Université de Nantes, a travaillé sur la complémentarité geste/parole.
Elise Lerat, chorégraphe et aussi l’auteur de la pièce Rhizomes.
Anne Dubos, anthropologue à l’Université de Nantes, metteur en scène pour le théâtre.
Marc Gransard, metteur en scène et co-fondateur de Cinécréatis, école de cinéma à Nantes.

Musique
Lou Reed – « Vicious » – 1972 (2,52’)
Luis Amstrong – « West and blues » – 1928 (1,18’)

En cours de lecture

Le jeûne thérapeutique

Tout a commencé fin novembre avec l’arrivée des premiers froids, vos amis vous proposent une raclette, plat d’hiver convivial par excellence, alors vous foncez ! Puis le weekend suivant, c’est tartiflette. Et janvier arrive, et une pause s’impose.

Rien qu’à l’évocation de cette abondance de nourriture, certains frôlent déjà la crise de foie… On se met alors à rêver de tisane, soupe, une alimentation légère et détox pourquoi pas. C’est bien ça le détox, d’ailleurs, c’est à la mode, un peu comme les monodiètes ou le jeûne.

Alors la mode, oui, pourquoi pas, mais raisonnée. Le Labo des savoirs a essayé d’éclaircir un peu ce sujet du jeûne, avec un œil scientifique comme à son habitude, et plus précisément, nous allons nous attarder sur l’aspect médical du jeûne, à travers ce qu’on entend et voit surgir dans de récents articles : le jeûne thérapeutique.

Quels effets a-t-il sur le corps ? Que soigne-t-on vraiment en jeûnant ? Quels risques court-on lorsqu’on jeûne ? Autant de questions auxquelles le Labo des savoirs a essayé de répondre dans cette émission.

Crédits
Une émission préparée et animée par Marion Tournemine avec la participation de Pauline Verbaenen et Sarah-Louise Filleux. Réalisation, Cathy Dogon.

Invités
– Dr** Adam Jirka*, nutritionniste au CHU de Nantes,
– Dr **Damien Vansteene
*, cancérologue à l’Institut René Gauducheau.

Musique
Herman’s Hermits – No Milk Today (1966)
Le pudding à l’Arsenic dans film Astérix et Cléopâtre (1968)
Bande originale du film la Grande Bouffe de Marco Ferreri par Philippe Sarde (1973)