Darwin les prenait comme exemple pour prouver sa théorie de l’évolution, à l’époque très contestée. Cette famille de plantes montrait bien, selon le naturaliste britannique du XIXe siècle, comment une espèce végétale pouvait se diversifier pour mieux survivre dans un écosystème précis.

A travers le monde, les botanistes en observent donc différents types, en accord avec leur environnement. Deux éléments sont essentiels à la survie et la reproduction des orchidées : les insectes pollinisateurs, souvent réduits à une espèce, et les champignons, que les horticulteurs et labos de recherches peinent encore à reproduire artificiellement.

Darwin avait laissé derrière lui quelques mystères qui ont depuis été élucidés, pour certains 40 ans après sa mort.

Comment une espèce végétale peut-elle évoluer en 125 000 ans ? Cette plante réputée si fragile est-elle un exemple de sélection naturelle par sa persévérance et son adaptation ? Comment va-t-elle survivre au changement climatique (17 % des orchidées seraient aujourd’hui menacées) ?

Avec

Catherine Billiou, responsable technique des serres tropicales agronomiques du Grand Blottereau et du Jardin des plantes,
Nina Joffard, attachée de recherche au Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive (CEFE) de Montpellier,
Jean-Yves David, orchidophile, professeur de SVT à la retraite, membre de la Société Française d’Orchidophilie.

Une émission préparée et animée par Cathy Dogon, avec Pauline Verbaenen, Marion Tournemine et Floriane Brémond. Réalisation : Victor Lucas.