Le Labo des savoirs

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L'émission activatrice de synapses

Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs décrypte avec les chercheurs les questions d'actualité, analyse les enjeux d'aujourd'hui et de demain. Des sciences exactes aux sciences humaines en passant par les sciences économiques et sociales, tous les champs de la connaissance y sont passés au crible.

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Les araignées

Pas plus grande qu’une phalange, les araignées dérangent et finissent souvent écrasées par une semelle de chaussure. Qu’il soit mis fin à ce massacre arachnéen !

Hélas, la phobie des araignées est la plus répandue alors que ces animaux ont une place décisive dans nos écosystèmes. Les araignées sont partout. En forêt, en montagne, dans les champs et vos maisons. En France, on en dénombre un peu plus de 1600 espèces, et plus de 40 000 dans le monde entier. Bien d’autres n’ont pas été recensées.

Le Labo des savoirs a décidé de partir à la rencontre des araignées. Entrez dans la toile de la muse de Louise Bourgeois.

Invités :

  • Alain Canard, zoologue et arachnologue, responsable de l’unité de recherche « Biodiversité fonctionnelle et gestion des territoires » à l’Université Rennes 1.
  • Denis Lafage, naturaliste, chiroptérologue, chargé de mission pour le Conservatoire des Espaces Naturels Pays de la Loire, Antenne Loire Océan.

Crédits : une émission animée par Mathilde Robert et Ludivine Vendé, avec la participation de Sophie Appenzeller, Gaëlle Jouan, Guillaume Mézières, Claire Sizorn et Pauline Verbaenen.

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L’hôpital sous hypnose

L’hypnose évoque les mondes du spectacle et du divertissement, celui de la psychanalyse aussi, alors comment l’associer à la froide et blanche rigueur d’un bloc opératoire ?

La médecine scientifique ne laisse guère de place aux aventures et au bricolage ; si l’hypnose a sa place à l’hôpital, c’est qu’elle marche et que l’on peut le vérifier, l’expérimenter. L’hypnose thérapeutique – l’hypnose ericksonienne – est bel et bien revenue sur le devant de la scène parce qu’il est maintenant question de ré humaniser la relation entre les patients et les médecins, alors que la médecine devient de plus en plus technique.

Dans l’approche ericksonnienne, c’est le patient qui est au centre et qui devient acteur de sa guérison. Cette pratique hypnotique ne dirige pas le patient, mais l’accompagne. Elle repose sur le postulat que l’inconscient est capable de mobiliser des ressources, susceptibles de conduire aux changements désirés, et a pour but d’amener conscient et inconscient à travailler ensemble.

Invité : Julien Betbeze, psychiatre, pédopsychiatre, psychothérapeute, Chef de Service du service d’Accueil Familial Thérapeutique de Loire Atlantique, responsable pédagogique de l’Institut Milton Erickson, enseignant à l’Université de Nantes au DU Hypnose.

A lire :
– Le guide de l’hypnose du Dr Jean-Marc Benhaïem
– L’hypnose ou les portes de la guérison du Dr Jean-Marc Benhaïem avec François Roustang
– Hors-série La Recherche, La conscience : ce que nous révèlent les scientifiques
– Cerveau & Psycho, Les Pensées qui soignent

Crédits : une émission animée par Guillaume Mézières et Sophie Appenzeller avec la participation de Thomas Guyard et de Claire Sizorn.

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La science archéologique

Indiana Jones, Lara Croft, Allan Quatermain, Benjamin Gates… Tous ces personnages ont un point commun. Certes, ils sont beaux, vivent d’incroyables aventures mais le point commun de ces héros de légende, c’est leur activité socio-professionnelle : ils sont archéologues.

Bien sûr, tout cela c’est du cinéma. Qu’est-ce que l’archéologie, en vrai ? L’archéologie est une science, celle qui s’intéresse aux traces matérielles du passé. En fait, c’est même un ensemble de disciplines et de spécialités. L’archéologie est à la croisée des sciences sociales et des sciences de la nature.

Aux côtés de Lara Croft, il faudrait inviter l’anthracologue qui étudie les charbons, le palynologue qui étudie les pollens, le dendochrinologue qui date les pièces de bois etc. Cette science tout terrain bénéficie aussi de technologies de pointes. Lara Croft devrait aussi emporter un spectromètre ou un microscope à balayage.

L’archéologie a bien changé et sait vivre avec son temps.

Invité : Martial Monteil, maître de conférence en archéologie antique à l’université de Nantes, responsable de la licence 1 Histoire de l’art et Archéologie, responsable du Master 2 recherche Archéologie des Sociétés et des Territoires en France métropolitaine, directeur de la revue Gallia, une revue d’archéologie nationale.

Crédits : une émission animée par Guillaume Mézières et Ludivine Vendé, avec la participation d’Elliott Chaumont, Vassili Moreau-Miossec, Chloé Molteni et de Claire Sizorn à la technique.

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Sexe – magazine de novembre

Quelle notion chargée de sens que celle de sexualité, quelle source d’inspiration, de motivation, d’émotions contradictoires, de politiques. Objet d’humour – et comment – objet de violence, le sexe est partout et nul part. Jeté hors de la morale et hors des choses sérieuses (qui oserait mettre la sexualité dans un programme politique), voilà un drôle d’impensé que tout le monde a en tête.

Qu’est-ce que le sexe, scientifiquement ? De quoi parle la sexologie, science très humaine ? Depuis 2002, l’Organisation Mondiale de la Santé parle de santé sexuelle, alors qu’est-ce qu’être en bonne santé ?

Invité :Patrice Lopès, professeur à la faculté de médecine de Nantes, praticien au service de gynécologie-obstétrique du chu de Nantes. Responsable du diplôme Inter-universitaire national de sexologie.

Chroniques :
– Diversités darwiniennes, Maxime Labat.
– Sexe et religion, Vassili Moreau-Miossec.
– Mon éducation sexuelle, Julie Dachez.
– Mythique Point G, Elliott Chaumont.
– Addictions sexuelles, Sophie Appenzeller.

Crédits : Une émission animée par Guillaume Mézières, Claire Sizorn à la technique.

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Pénuries métalliques

En 2015, nous utilisons quelques 60 éléments métalliques différents contre une vingtaine dans les années 70. Dans les éoliennes, on trouve des aimants avec des alliages de néodyme. Dans les téléphones de dernière générations, s’accumulent une dizaine de métaux rares. Nous sommes bien sorti de l’âge du fer, nous n’avons évidemment pas renoncé à la métallurgie.

Une question se pose : il y a suffisamment de métaux sur Terre pour satisfaire les consommations humaine pendant des millions d’années mais le coût d’extraction de ces métaux augmente. Les trouver est de plus en plus dur et de plus en plus cher, notamment en énergie…

Si les métaux sont rares, et le deviennent davantage, les solutions technologiques aux problèmes de l’humanité, solutions voraces, ne sont peut-être plus la panacée. Le XXIe siècle verra peut-être la fin du pétrole facilement accessible, verra-t-il la fin des mines d’antimoine, de germanium, de cadmium, ou même des mines de cuivre dont différents rapports estiment les réserves directement accessibles à une quarantaine d’années après 10,000 ans d’exploitation ?

Aux dérèglements climatiques, à la faiblesse de l’économie de croissance, faut-il ajouter la crise des métaux ?

Invité : Philippe Bihouix, ingénieur centralien, spécialiste de la finitude des ressources minières et de son étroite interaction avec la question énergétique, auteur de L’Âge des low tech: vers une civilisation techniquement soutenable (Seuil, 2014).

Crédits : Une émission animée par Guillaume Mézières, avec la participation de Sophie Appenzeller et de Claire Sizorn à la technique.