Le Labo des savoirs

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L'émission activatrice de synapses

Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs décrypte avec les chercheurs les questions d'actualité, analyse les enjeux d'aujourd'hui et de demain. Des sciences exactes aux sciences humaines en passant par les sciences économiques et sociales, tous les champs de la connaissance y sont passés au crible.

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Devra-t-on bientôt se passer de viande ?

Les produits animaux ont la réputation d’être bons pour notre santé en nous apportant entre autres du fer et des protéines. Ils sont symboles de richesse et confèrent à ceux qui les consomment un statut social. La viande, et notamment la viande rouge, est même associée à la virilité et à la force.

Pourtant,un autre discours émerge. En se basant sur la littérature scientifique existant à ce sujet, L’OMS a classé la viande rouge et les produits transformés comme étant probablement cancérogènes pour l’homme. Il est par ailleurs désormais reconnu que l’élevage intensif participe à la déforestation et au réchauffement climatique en émettant plus de gaz à effet de serre que les transports.

La consommation de produits animaux n’est donc pas sans conséquences sur notre santé et notre environnement. Elle soulève aussi des questions éthiques :les vidéos tournées dans l’abattoir d’Alès et dans l’abattoir certifié BIO du Gard ont récemment fait scandale et ont rouvert le débat sur la maltraitance animale.

Alors, entre idées reçues et données scientifiques, qu’en est-il vraiment ? Quelles questions la consommation de produits animaux soulève-t-elle ?

Invité-es :

  • Jerôme Bernard-Pellet, médecin nutritionniste.
  • Florence Burgat, philosophe, directrice de recherche à l’INRA.
  • Clémentine Grivault, docteure en écologie marine, titulaire d’un master en droit animalier.
  • Jean-Jacques Gouguet, professeur émérite d’économie, d’aménagement et d’urbanisme à l’université de Limoges.

Crédits : une émission réalisée par Julie Dachez et Guillaume Mézières, avec la participation de Claire Sizorn, Vassili Moreau-Miossec et Thomas Préveraud.

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Le monde des objets connectés

Voici une étape technologique qui paraît inévitable, celle de l’IOT, l’internet of thing, l’Internet des objets. Avec les smartphones, les objets connectés ont largement pénétré notre quotidien mais cette nouvelle génération de l’Internet ne s’arrêtera pas là. Après les téléphones connectés, c’est au tour des voitures, des jouets pour enfants, des brosses à dents, des vêtements, montres et lunettes. Impossible de dire combien d’objets connectés se répandront dans le monde dans les prochaines années mais leur progression est exponentielle et leur nombre à déjà dépassé le milliard. Pour les scientifiques,…

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Urgences à l’hôpital

Jeudi 4 mars 2014, l’AMUF (Association des médecins urgentistes de France) appelait à la grève illimités dans les services d’urgence. Le motif ? Des semaines trop chargées pour les urgentistes. Les urgences sont bondées, les appels vers le 15 se succèdent, les ambulances tournent sans arrêt.

Les urgences ce sont le cœur névralgique de l’hôpital, les patients arrivent avec différentes pathologies, différents symptômes de gravité plus ou moins importantes. Les médecins urgentistes doivent agir vite pour répondre au mieux au besoin du patient. Les médecins sont donc constamment sous pression, entraînant risques psychosociaux fréquents.

Le Labo des savoirs vous invite à entrer dans les coulisses des Urgences du CHU de Nantes. Du centre d’appel au brancard, découvrez l’hôpital en reportage.

Invité :

  • Gilles Potel, médecin, réanimateur, urgentiste, professeur de thérapeutiques à la Faculté de médecine de l’Université de Nantes et responsable du pôle Urgences et soins critiques.
  • Joël Jenvrin, praticien hospitalier et responsable médical du Samu 44.

Crédits : une émission animée par Sophie Appenzeller, avec la participation de Elliott Chaumont, Guillaume Mézières, Cassie-Marie Peigné et Claire Sizorn.

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La science face au hasard – magazine de mars

Depuis l’Antiquité, au moins, le hasard est l’objet de questions et de réflexions : si notre société est le lieu de véritables phénomènes aléatoires, alors il faut se demander quelle est la place et la liberté de l’homme face au hasard et comment le hasard modèle notre société.

Le hasard n’est pas qu’un objet d’étude social, il intervient également comme un pur objet scientifique. Même en considérant que les sciences sont déterministes, il y a certains phénomènes qui semblent totalement aléatoires comme les mutations génétiques ou les réactions nucléaires. Sans parler de la mécanique quantique. Aujourd’hui dans nos sciences modernes, le hasard est mesuré, modélisé, utilisé et parfois même prédit.

Pour reprendre Albert Einstein, le hasard c’est Dieu qui se promène incognito et Le Labo des savoirs s’intéresse aux sciences qui essayent de le démasquer.

Invité : Frédéric Lavancier, mathématicien probabiliste au Laboratoire de Mathématiques Jean Leray de l’Université de Nantes et à l’INRIA, l’institut national de recherche en informatique et en automatique, de Rennes.

Chroniques :

  • Spinoza et la hasard, Camille Pollet.
  • Pourquoi je joue au tennis, Tristan Crosnier.
  • Le hasard et la nécessité, Guillaume Mézières.
  • De la lotocratie, Sophie Appenzeller.
  • La science au hasard, Claire Douëtte.

Crédits : une émission animée par Thomas Guyard, avec Claire Sizorn à la technique.

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Les risques psychosociaux, le travail en souffrance

Le ministère du travail parle de Risques psychosociaux ou RPS quand les entreprises préfèrent la notion de QVT, Qualité de Vie au Travail. Ces deux notions restent à distinguer : QVT est un terme général, qui englobe beaucoup d’éléments (ergonomie, bien être, relations) dont les RPS, terme spécifique aux souffrances vécues au travail.

Depuis le début des années 2000 et la recrudescence des suicides sur les lieux de travail, la souffrance psychologique et sociale est devenue un thème de préoccupation central pour les politiques publiques et les managers.

Burnout, bore-out, harcèlement moral : si la reconnaissance de ces souffrances comme maladies professionnelles est encore lente, leur statut d’accidents du travail est désormais reconnu. Penser ces risques psychosociaux c’est interroger la relation au travail et le sens qu’on peut lui donner.

Invités :
-Reynald Brizais, maître de conférences en psychologie sociale à l’Université de Nantes, président du réseau universitaire des formations du social.

  • Arnaud Stimec, professeur en science de gestion à Science Po Rennes et à l’Université de Nantes.

Crédits : Une émission animée par Julie Dachez et Guillaume Mézières, avec la participation de Claire Douëtte, Adèle Geslin et Claire Sizorn à la technique.