Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs

L'émission activatrice de synapses

Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs décrypte avec les chercheurs les questions d'actualité, analyse les enjeux d'aujourd'hui et de demain. Des sciences exactes aux sciences humaines en passant par les sciences économiques et sociales, tous les champs de la connaissance y sont passés au crible.

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Quelle politique nutritionnelle ?

Voilà plusieurs décennies que les États élaborent des politiques nutritionnelles. Elles informent les citoyens ou le mettent en garde ; elles incitent les industriels ou les contraignent : entre les mots d’ordre « manger bouger » et les feux tricolores, comment déterminer l’efficacité d’une politique nutritionnelle ?

Si les pouvoirs publics se sentent légitimes à intervenir dans les cuisines c’est que l’heure est grave et les recommandations de l’OMS claires. Gouverner c’est choisir et les politiques hésitent à intervenir avec vigueur, en particulier dans le champ publicitaire.
Invitée

Invitée: Marine Friant Perrot, maître de conférences à l’Université de Nantes, responsable du Master Droit du marché, parcours agroalimentaire. Chercheuse au laboratoire Droit et Changement Social.

Une émission animée par Adèle Geslin et Guillaume Mézières, avec la participation de Cyprien Messin et Tom Rossi.

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Machine Learning, quand les machines apprennent

En mai 1997, le supercalculateur Deep Blue battait aux échecs un être humain, champion du monde, Youri Kasparov. La date est d’importance. Depuis les débuts de l’informatique, les chercheurs arpentent une route qui les mènera à l’intelligence artificielle. Deep Blue calculait vite : était-il intelligent ?

En 2015, la firme Google a présenté Deep Minded. Ce programme informatique ne sait pas jouer aux échecs. Pas encore. Deep Minded ne aucun jeu mais il sait observer et apprendre. Avec pour seule consigne d’apprendre les règles d’un jeu en observant un joueur puis de jouer à son tour le plus longtemps possible, Deep Minded a fait des performances extraordinaires

Observez une révolution en cours dans la science informatique : l’apprentissage automatique. Des machines qui répondent à vos commandes vocales, qui reconnaissent un visage, écrivent des articles, déchiffrent un manuscrit antique… Les machines ont déjà appris beaucoup de choses, qui peut dire ce qu’elles ne pourront pas faire dans les prochaines années ?

Une émission en partenariat avec l’équipe du blog binaire à l’occasion de l’International Conference on Machine Learning 2015.

Invités

  • Colin de la Higuera, professeur en informatique, directeur adjoint du Lina, Laboratoire d’Informatique Nantes Atlantique. Contributeur du blog binaire.
  • Yannick Aoustin, chercheur en robotique à l’IRCCyN, l’Institut de Recherche en Communication et Cybernétique de Nantes.
  • Jeff Abrahamson, ancien de Google Londres, co-fondateur de Jellybooks.

Crédits : une émission animée par Guillaume Mézières, à la technique, Claire Sizorn.

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La fin – magazine de juin

C’est logiquement ce mot bref et définitif qui fait cogiter l’équipe du Labo des savoirs pour le dernier magazine de l’année. Voici le résultat : une émission digne des inventaires les plus prévériens dont le fil conducteur enroulera la finitude des choses et des vivants.

Fin du monde, fin du Soleil, fin des places dans les cimetières, fin des problèmes avec les maths, fin du nucléaire, fin des hommes et fin de l’Univers : c’est dans la joie et la science que Le Labo des savoirs achève une belle saison radio, alors que commence l’été.

Invité : Mathieu Grousson, journaliste scientifique, collaborateur régulier à Science & Vie.

Chroniques
– Ma fin du monde, Chloé Molteni.
– Cimetières : la crise du logement, Thomas Guyard.
– Happy end, ending problem, Emilie Bosc.
– Oui, oui, on va crever, chronique chantée par Claire Sizorn.
– L’humain sans fin ? Maxime Labat.
– La fin du nucléaire, Ludivine Vendé.

Crédits : une émission animée par Guillaume Mézières, à la technique, Claire Sizorn.

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Face aux risques

Une émission spéciale en direct de la Cité des congrès pour couvrir les Journées scientifiques de l’Université de Nantes. Le thème de cette rencontre entre universitaires et grand public : le risque.

« En quête du risque zéro », voilà la question posée en programme de ces journées. Une question décortiquée pendant une heure au Labo des savoirs. Dans cette émission, il est question de nucléaire ou de médecine, de prévention des risques et de gestion des crises…

On y parle aussi des catastrophes, celles que l’on n’oublie pas – tsunamis et volcans – et qui intègrent l’imaginaire collectif de l’Humanité. Face à ces dangers : les scientifiques. Climatologues qui tirent l’alarme, géologues qui doivent déterminer si l’homme est devenu une force géologique à part entière, radiochimistes responsables de la sécurité des centrales nucléaires.

La recherche scientifique empêche les risques, elle les prévient, elle les prévoit mais elle peut aussi les provoquer. En développant les outils d’analyse, les scientifiques découvrent des maladies dont nous n’avions pas connaissance, des menaces toxiques que nous ignorions auparavant. Paradoxalement, peut-être que les sciences rendent le monde plus menaçant.

Invités :

  • Frédéric Benhamou, vice-président Recherche et Innovation de l’Université de Nantes.
  • Fabrice Ecrabet, chargé de communication à l’Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire.
  • Philippe Champin, médecin au service de réanimation du CHU de Nantes et coordonnateur de la gestion des risques associés aux soins.
  • Frédéric Le Blay, maître de conférences en langues et littératures anciennes, chercheur en histoire de la médecine et des sciences, en philosophies hellénistique et romaine, à l’université de Nantes.
  • Nicolas Tocqué, ex-logisticien à Médecins Sans Frontières.

Crédits : une émission animée et préparée par Mathilde Robert et Ludivine Vendé, avec la participation de Constance Meyer, Guillaume Mézières et Claire Sizorn.

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Les mémoires et l’Histoire

L’Histoire, l’étude et l’écriture du passé, est une science politique. Pour Enzo Traverso, elle est même un champ de bataille. Les historiens peuvent voir leur domaine envahi par une entité délicate : la mémoire.

Le passé fait l’objet d’affrontements, de récupérations, de concurrences. Le politique choisit ses commémorations et impose un devoir de mémoire, quand il ne décrète pas des lois mémorielles. Les porteurs d’une mémoire refusent l’oubli et se battent pour rappeler le passé à l’ordre. Les mémoires s’opposent.

Maintenir en mémoire une culture, une connaissance, un traumatisme est une chose salutaire pour la vie politique mais, là encore, ce n’est pas le rôle de l’histoire. Alors comment penser les relations entre les mémoires et l’histoire ? Comment peuvent-elles dialoguer ?

A partir de l’histoire et des politiques mémorielles nantaises, une classe préparatoire aux études supérieures du lycée Clemenceau à interroger la mise en mémoire de l’Histoire.

Invité-es :

  • Bernard Michon, historien, maître de conférences à l’Université de Nantes, chercheur au CRHIA.
  • Krystel Gualdé, chargée de développement scientifique au musée d’histoire de Nantes.
  • Bertrand Guillet, directeur du château des Ducs de Bretagne et conservateur en chef du patrimoine.

Crédits : une émission animée par Maël Guerant et Marion Lebot, avec la participation de Julie, Gwendoline, Manon, Lorie. Une émission préparée par Guillaume Mézières et Françoise Moreau.