Le Labo des savoirs

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L'émission activatrice de synapses

Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs décrypte avec les chercheurs les questions d'actualité, analyse les enjeux d'aujourd'hui et de demain. Des sciences exactes aux sciences humaines en passant par les sciences économiques et sociales, tous les champs de la connaissance y sont passés au crible.

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Dinosaures – magazine d’avril

Voilà près d’un siècle et demi que les dinosaures occupent une place de choix dans nos œuvres de fiction. Objet de fascination, la faune du mésozoïque est aussi une porte d’entrée vers les sciences et le goût de la recherche.

Les dinos ont bien changé. Telle une météorite géante, la paléontologie a pulvérisé l’idée du lézard terrible. L’incident s’est produit dans le Liaoning, en Chine, au début des années 90. Là-bas, des indices nouveaux ont réanimé une hypothèse fantastique.

Aujourd’hui, les dinosaures font peau neuve…et sur cette nouvelle peau, que trouve-t-on ? Des plumes !

A l’occasion de l’inauguration de l’exposition Plumes de dinosaures ! au Muséum d’Histoire Naturelle de Nantes, l’équipe du Labo des savoirs vous invite à visiter une nouvelle préhistoire. Bienvenue dans un monde où les dinos sont toujours vivants.

Invités :

  • Serge Regnault, responsable des sciences de la Terre au Muséum de Nantes.
  • Philippe Guillet, directeur du Muséum de Nantes.

Chroniques
– Du plus gros au plus petit, les dinos des records, Cassie-Marie Peigné.
– Des dinos aux oiseaux, parcours d’une controverse, Ludivine Vendé.
– La plume, organe à tout faire. Mathilde Robert.
– Dinosaures, clap de fin. Gwennaël Dufil.
– Le Temps des dinos. Accordéon, Claire Sizorn. Chant, Guillaume Mézières.
– Les petits portraits d’Anna. Anna Tuyen Tran.

Crédits : une émission animée par Maxime Labat. A la technique, Cyprien Messin et Claire Sizorn.

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Épidémie !

Une épidémie commence à se répandre en France, comment vont réagir les autorités sanitaires ? Va-t-on mettre les villes touchées en quarantaine ? Qui gèrera la communication de crise ? Les mouvements de panique ? A partir d’une forme radio magnifiée par Orson Welles, la fiction, Le Labo des savoirs vous invite à suivre son scénario catastrophe.

Les premiers symptômes, l’extension de l’épidémie, son passage à la pandémie mondiale, le reflux, l’après-crise : à travers ces étapes clés, l’émission balance entre le plaisir de la science-fiction et l’exercice de la prospective. Peter Watkins faisait parler avec force un scénario d’urgence en cas d’attaque nucléaire dans The War Game, que disent les plans d’urgences épidémiques ?

Invités

  • David Boutoille, enseignant à l’Université de Nantes et praticien au Service des Maladies Infectieuses et Tropicales du CHU de Nantes.
  • Marryanick Prat, responsable du département « Veille et sécurité sanitaire » à l’Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire. Crédits

Une émission animée par Cyprien Messin et Claire Sizorn. Avec la participation de Claire Douette, Barbara Chicotot et Guillaume Mézières.

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L’Héritage grec

Comment placer la Grèce antique dans l’histoire des sciences ? Le monde grec est considéré comme le berceau de la démocratie, de la philosophie occidentale, des arts. En matière de sciences, la postérité est tout aussi belle, un passage au collège suffit à graver les noms de Pythagore, Euclide et Thalès dans les esprits ; les médecins continuent de jurer fidélité au serment d’Hippocrate. Quant à la recherche scientifique elle-même, n’a-t-elle pas pour racine la question posée par Aristote, « dia ti » : « pourquoi » ?

Le plus loin possible de l’idée d’un miracle grec, idée d’une floraison inédite et prodigieuse de l’intelligence humaine sur les rives de la mer Égée, il faut mettre la Grèce antique dans sa propre généalogie. Les Grecs héritaient eux-mêmes de l’Égypte puis, à partir des conquêtes d’Alexandre (320 av JC), de l’Orient lointain. Cet héritage grec dans les sciences modernes s’est construit sur un temps long, presque 1.000 ans, et à travers un vaste territoire, de la Sicile à l’Égypte. La « science » grecque n’est pas sortie de la cuisse de Jupiter.

Invités :

  • Frédéric Le Blay, maître de conférences en Langue et littératures latines à l’Université de Nantes. Spécialiste de l’histoire de la médecine.
  • Jenny Boucard, maître de conférences en Histoire des Sciences au Centre François Viète de l’Université de Nantes.

Crédits : une émission animée par Émilie Bosc et Guillaume Mézières, avec la participation de Cyprien Messin, Thomas Préveraud et Claire Sizorn.

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Géographies périurbaines

En route pour le monde des lotissements, des grands centres commerciaux et des trajets pendulaires. Bienvenue dans une invention des années 70 : le périurbain. Ce modèle d’urbanisme, pensé pour désengorger les grandes villes, fait aujourd’hui l’objet d’un bilan mitigé. Pire, il provoque l’inquiétude.

Parce que les prix de l’immobilier y sont moins élevés, parce que les logements des villes sont exiguës, pour pouvoir accéder à la propriété : les périphéries urbaines s’agrandissent. Avec elles, les sols agricoles disparaissent sous le béton, les zones de biodiversité se trouve séparées par les axes routiers. Le périurbain est un champ d’étude multidimensionnel et l’une de ses dimensions est écologique, c’est l’étude de l’étalement urbain et de ses conséquences environnementales.

Autre dimension : la dimension culturelle. Rêve des années 70, le pavillon, la voiture et le centre commercial ont perdu de leur superbe en ce début de XXIe siècle. Pensé pour récréer de la vie et de l’emploi, l’extension périurbaine n’aurait souvent réussi qu’à créer des villes dortoirs, organisées autour des galeries marchandes. Cette vision négative est-elle objective ? Comment comprendre ce phénomène d’attraction-répulsion associé à la banlieue pavillonnaire ?

Le périurbain c’est enfin le surgissement de la géographie dans le champ politique. Ce monde oublié entre la ville et la campagne, à l’écart de l’offre culturelle des centres-villes ou des projecteurs braqués sur les banlieues difficiles, est revenu en force dans le débat politique. Les périphéries urbaines concentreraient la France des oubliés et des mécontents. Existe-t-il une France périurbaine ? Qu’en dit la géographie électorale ?

Invités :

  • François Madoré, directeur adjoint du Laboratoire Espaces et Sociétés, professeur des Universités à l’IGARUN, Institut de Géographie et d’Aménagement de l’Université de Nantes.
  • Bernard Fritsch, professeur d’aménagement de l’espace et d’urbanisme, enseignant-chercheur à l’IGARUN.
  • Jean Rivière, géographe, enseignant-chercheur à l’IGARUN.

Crédits : une émission animée par Cyprien Messin et Guillaume Mézières, avec la participation de Barbara Chicotot, Guisane Humeau et Caroline Sordia.

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Reconstituer l’aurochs

Parce qu’il est pénible à certains qu’on le confonde avec le bison, parce qu’il peut paître dans des milieux hostiles aux bovins fragiles et peut-être parce que cela représente un beau défi d’élevage, des passionnés se sont mis en tête de reconstituer l’aurochs. Aujourd’hui, on en compte quelques 7000 têtes en Europe dont 500 en France.

L’aurochs est l’ancêtre de tous les bovins, c’est un animal de légende qu’on retrouve sur les peintures de Lascaux, les fresques de Cnossos ou dans la biographie de Charlemagne (blessé lors d’une chasse à l’aurochs). Chassé, domestiqué, repoussé, l’aurochs disparaît définitivement des registres en 1627, après une dernière chasse.

Impossible de ressusciter une espèce disparue. En revanche, des directeurs de parc zoologiques et des éleveurs vont entreprendre de faire ressurgir les traits de l’aurochs chez les bovins actuels. A force de sélections et de croisements, le « sauvage » a progressivement refait surface. Récit d’un travail de reconstitution zoologique au Labo des savoirs.

A lire : L’Aurochs, de Lascaux au XXIe siècle, Claude Guintard, Olivier Néron de Surgy, Gerfaut, 2014.

Invité : Claude Guintard, Docteur vétérinaire, Maître de conférences à l’École nationale vétérinaire de Nantes et docteur ès sciences du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris.
Fondateur et président du SIERDA, Syndicat International pour l’Élevage, la Reconnaissance et le Développement de l’Aurochs-reconstitué.

Crédits : une émission animée par Maxime Labat et Guillaume Mézières, avec la participation de Claire Douette, Nicolas Jean-Victor, Chloé Molteni et Claire Sizorn.