Le Labo des savoirs

Sur les mers aujourd’hui, la piraterie semble reculer. La situation se stabilise en Somalie, haut lieu de la piraterie pendant la dernière décennie. Seulement, d’autres foyers de piraterie surgissent, notamment dans le golfe de Guinée, et si la situation s’améliore, comment imaginer éradiquer tout à fait une activité sans doute aussi ancienne que la navigation elle-même ?

La mer est dangereuse et, dans l’imaginaire collectif, le pirate n’est pas un brigand comme les autres. Depuis l’antiquité, les pouvoirs politiques ont toujours traité avec une sévérité particulière les gueux des mers. Avec 90% des marchandises échangées dans le monde qui transitent en mer via quelques passages hautement stratégiques, la piraterie maritime n’a rien d’anodine.

Le Labo des savoirs sollicite l’histoire, le droit et la géographie pour arraisonner ce phénomène de la piraterie contemporaine, en comprendre les causes et mettre en question les défis qu’il pose au droit international.

Invité-es :

• Dominique Gaurier, historien du droit maritime à l’Université de Nantes.
• François Guiziou, doctorant à l’Université de Nantes, coordinateur adjoint du projet Guerre & Po aux centres d’études africaines de l’EHESS.
• Gwenaëlle Proutière-Maulion, juriste et chercheuse au CDMO. Vice-présidente de l’Université de Nantes aux relations internationales.

Crédits : une émission animée par Guillaume Mézières et Cassie-Marie Peigné, avec la participation de Yann Kraft, Cyprien Messin et Claire Sizorn.

Au programme de cette émission magazine, de belles histoires d’expériences scientifiques et quelques expériences sonores.

Les expériences, grandes, petites, ratées, hasardeuses ou triomphantes sont la pierre angulaire de nombreuses disciplines scientifiques mais pas de toutes, certes. Alors, qu’est-ce qu’une expérience, une manip’, est-il vrai que de grandes découvertes furent faites par hasard ?

Pour ce magazine de décembre, Le Labo des savoirs accueille l’antenne nantaise de l’association Les Petits Débrouillards. Les ptits deb’ adorent les expériences à faire chez soi, chez les autres ou, pourquoi pas, dans un studio radio, du moment qu’elles permettent de faire de la science en s’amusant.

Si vous souhaitez en faire de même et peut-être fabriquer de modestes cadeaux de Noël, rendez-vous sur le wiki des ptits deb’ : www.wikidebrouillard.org
Le site des petits débrouillards Loire-Atlantique : www.lespetitsdebrouillards-paysdelaloire.org

Invité-es :

• Adeline Hantz, animatrice.
• Frédéric Lefevre, physicien, membre du conseil d’administration des petits déboruillards.
• Soizic Yoncourt, responsable de l’antenne 44 des ptits deb’.

Chroniques
– La sérendipité et après ? Émilie Bosc et Thomas Guyard.
– Ma vie d’expérimentatrice. Cassie-Marie Peigné.
– Le poids de l’expérience Milgram. Ludivine Vendée.
– L’automédication de l’extrême. Elliott Chaumont.
– Souffrir pour la science. Claire Sizorn.
– Les petits portraits d’Anna. Anna Tuyen Tran.

Crédits : une émission animée par Guillaume Mézières. A la technique, Claire Sizorn.

Rediffusion de l’émission du 27 novembre, en direct des Rencontres Jules Verne à l’École centrale de Nantes. Autour de la question « Jusqu’où explorer ? » Le Labo des savoirs recevait chercheurs et philosophes pour réfléchir aux limites de l’exploration scientifique.

Deux discussions au sommaire suivie d’une présentation des Rencontres Jules Verne par Guillaume Durand et Florent Laroche.

Partie 1 – Explorer notre humanité

Se soigner avec des médicaments adaptés à son ADN, activer la production de protéines par la pensée, remplacer un organe par un autre plus beau, plus performant, artificiel mais intelligent, décupler ses capacités intellectuelles ou physiques grâce à des puces électroniques, choisir les caractéristiques de son enfant…

Homo sapiens n’a qu’à bien se tenir, car de tels progrès de la science seront peut-être à notre portée dans un futur proche et nous ne pouvons nos empêcher de nous interroger sur les limites de ces explorations : peut-on tout explorer en termes d’amélioration de l’humanité ? Si non, quelles règles éthiques doivent baliser ces explorations ? Et qui serait chargé de l’élaboration de telles règles ?

Invité-es :

• Bernard Baertschi, maître d’enseignement et de recherches à à l’Institut d’éthique biomédicale et au Département de philosophie de l’Université de Genève.
• Brigitte Laquièze, directrice honoraire de l’École nationale de formation agronomique de Toulouse, membre de l’académie de l’Agriculture de France et Professeur retraité de l’enseignement supérieur agricole.
• Catherine Vidal, neurobiologiste, directrice de recherche à l’Institut Pasteur.

Partie 2 – Quel principe de précaution ?
Examinons l’aspect des mesures mises en œuvre pour limiter l’exploration justement. Car l’homme se forge des outils qui peuvent redéfinir le sens de la vie humaine sur notre Terre voire peut-être servir à sa propre destruction en tant qu’espèce. Comment garantir des innovations qui ne menacent pas la vie sur Terre ?

Invités :

• Fabrice Flipo, Philosophe des Sciences, Maître de conférences à Télécom & Management Sud-Paris.
• Tahar Gallali, Ex-Président de la Cité des Sciences de Tunis.

Crédits : une émission animée par Émilie Bosc et Guillaume Mézières. A la technique, Claire Sizorn

Rediffusion de l’émission du 27 novembre, en direct des Rencontres Jules Verne à l’École centrale de Nantes. Autour de la question « Jusqu’où explorer ? » Le Labo des savoirs recevait chercheurs et philosophes pour réfléchir aux limites de l’exploration scientifique.

Deux discussions au sommaire suivie d’une présentation des Rencontres Jules Verne par Guillaume Durand et Florent Laroche.

Partie 1 – Explorer notre humanité

Se soigner avec des médicaments adaptés à son ADN, activer la production de protéines par la pensée, remplacer un organe par un autre plus beau, plus performant, artificiel mais intelligent, décupler ses capacités intellectuelles ou physiques grâce à des puces électroniques, choisir les caractéristiques de son enfant…

Homo sapiens n’a qu’à bien se tenir, car de tels progrès de la science seront peut-être à notre portée dans un futur proche et nous ne pouvons nos empêcher de nous interroger sur les limites de ces explorations : peut-on tout explorer en termes d’amélioration de l’humanité ? Si non, quelles règles éthiques doivent baliser ces explorations ? Et qui serait chargé de l’élaboration de telles règles ?

Invité-es :

• Bernard Baertschi, maître d’enseignement et de recherches à à l’Institut d’éthique biomédicale et au Département de philosophie de l’Université de Genève.
• Brigitte Laquièze, directrice honoraire de l’École nationale de formation agronomique de Toulouse, membre de l’académie de l’Agriculture de France et Professeur retraité de l’enseignement supérieur agricole.
• Catherine Vidal, neurobiologiste, directrice de recherche à l’Institut Pasteur.

Partie 2 – Quel principe de précaution ?
Examinons l’aspect des mesures mises en œuvre pour limiter l’exploration justement. Car l’homme se forge des outils qui peuvent redéfinir le sens de la vie humaine sur notre Terre voire peut-être servir à sa propre destruction en tant qu’espèce. Comment garantir des innovations qui ne menacent pas la vie sur Terre ?

Invités :

• Fabrice Flipo, Philosophe des Sciences, Maître de conférences à Télécom & Management Sud-Paris.
• Tahar Gallali, Ex-Président de la Cité des Sciences de Tunis.

Crédits : une émission animée par Émilie Bosc et Guillaume Mézières. A la technique, Claire Sizorn

Bienvenue dans l’univers exotique des champignons. Si l’émission ne se privera pas d’une bonne cueillette, nous irons aussi dans le monde fongique souterrain du mycélium et de la mycorhize. Le champignon, la branche la plus étrange de l’arbre du vivant.

Ils sont partout ! Sur les murs, dans les océans ou les forêts, sur la peau ou dans l’intestin ; ni animaux, ni végétaux, ce sont les champignons, ils sont là… et nous ne les voyons pas. Pas toujours simple de les remarquer pourtant les coins à champignons on ne trouve que ça. Pour le bon comme le mauvais : si certains sont très utiles et agréables à manger, d’autres sont des parasites dangereux.

Le Labo des savoirs vous amène dans une émission de saison à la rencontre de ce règne surprenant, rempli de contrastes, ou des levures – petits organismes unicellulaires – côtoient des organismes fongiques pouvant peser plusieurs tonnes.

Saviez-vous qu’un champignons peut s’étendre sur des kilomètres carré ? Que l’on peut s’en servir pour dépolluer les sols ou fabriquer du plastique ? Que leur vie symbiotique est un élément clé des écosystèmes ?

Invité : Yves-François Pouchus, enseignant-chercheur à l’Université de Nantes, directeur de l’Unité Mer Molécules Santé (MMS).

Crédits : une émission animée par Fanny Buffetto et Claire Douette, avec la participation de Cyprien Messin et Claire Sizorn, dirigée par Guillaume Mézières.