Le Labo des savoirs

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L'émission activatrice de synapses

Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs décrypte avec les chercheurs les questions d'actualité, analyse les enjeux d'aujourd'hui et de demain. Des sciences exactes aux sciences humaines en passant par les sciences économiques et sociales, tous les champs de la connaissance y sont passés au crible.

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[REDIFF] Sexisme et langage : l’écriture inclusive redonne au féminin la place qu’il mérite

Rediffusion du mercredi 8 mars 2018

Point médian, règle de proximité, ou tout simplement adaptation du style littéraire, les formes d’écriture inclusive sont illimitées. Libre à chacun·e de l’adopter.

Dés lors que le gouvernement et que les instances de la langue française n’emboîtent pas le pas des citoyen·ne·s les plus écrivain·e·s, comment l’orthographe et les pratiques peuvent-elles évoluer ? Eliane Viennot et Marie Jouan répondent : par l’usage de chacun·e.

Dans l’histoire, la règle du « masculin qui l’emporterait » est tout à fait récente. Auparavant, il existait des noms de métiers féminisés et les adjectifs pouvaient s’accorder avec le genre du nom le plus proche. Cette mutation orthographique aurait-elle alors des raisons plus sociales ?

Selon Eliane Viennot, les mots « auteure », « autrice » ou encore « peintresse » ont été interdits dés lors que les femmes ont enfin accédé à ces positions. Avant, cela ne dérangeait pas. Elle-même se présente comme « professeuse » depuis qu’elle a découvert que cet intitulé existait au Moyen Âge.

Avec nos invitées :

  • Marie Jouan, linguiste, doctorante à l’Université de Franche-Comté, membre du laboratoire Elliadd : pour : Edition, Littératures, Langages, Informatique, Arts, Didactique et Discours
  • Eliane Viennot, professeuse émérite de littérature française de la Renaissance à l’Université Jean Monnet (Saint-Etienne).

Une émission enregistrée le mardi 6 mars 2018, à la médiathèque Jacques Demy, dans le cadre de l’exposition de la Maison Fumetti « Une BD si je veux, quand je veux », animée par Agathe Petit. Réalisation : Cathy Dogon.

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AmateurS de science : une histoire par en bas

La production des savoirs a été longtemps réservée à cette communauté qu’on appellerait… des scientifiques. Pourtant, depuis des siècles, des amateurs et amatrices se sont livrés à l’exploration de champs scientifiques, en dehors des universités ou des académies traditionnelles.

Quel a été leur rôle et quelle influence sur les processus de recherche et les politiques publiques ? C’est le but du projet AmateurS, une histoire collective des amateurs en sciences par en bas, dont vous pouvez retrouver le carnet de recherche et la base de données en consultation libre.

Et pour en parler, nous recevons

  • Nathalie Richard, professeure d'histoire contemporaine à l'Université du Mans et chercheuse au laboratoire TEMOS
  • Hervé Guillemain, professeur d’histoire à l'Université du Mans également au laboratoire TEMOS et directeur du projet Dicopolhis (dictionnaire politique de la santé en ligne)
  • et Laurence Guignard, professeure d'histoire contemporaine au Centre de recherche en histoire européenne comparée à l'Université Paris Est-Créteil

Une émission préparée et animée à trois voix, avec Mélissa Touvron, Célie Dubost et Dounia Saez également à la réalisation.

Illustration : Estampe reproduite dans le Bulletin de la Société astronomique de France, 1901, p. 105.

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Les moules : sentinelles de la mer

Dans leur quête de connaissances, les scientifiques trouvent parfois des alliés surprenants… Sur nos côtes a été déployé depuis 40 ans un véritable système de surveillance des eaux et des produits chimiques qui pourraient venir les polluer.
Les agents (très) spéciaux en charge de cette mission sont… des mollusques. Plus particulièrement les moules et les huitres, qui filtrent l’eau pour se nourrir et stockent ainsi les différents types de contaminants chimiques dans leur chair.

Pour en parler avec nous, nous recevons Anne Grouhel, chercheuse à l’Ifremer et coordinatrice du ROCCH le réseau d'observation de la contamination chimique du littoral.

Aurore Carcel nous parlera dans sa chronique des coquilles des mollusques et de tout ce qu'elles nous apprennent !

Cette émission est en partenariat avec le Muséum d’histoire naturelle de Nantes Métropole, et leur cycle de conférences “Sciences Eton’Nantes”.

Une émission préparée et réalisée par Sophie Podevin.

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Le pénis... scientifique

Il y a des sujets plus sensibles que d’autres, mais au Labo des savoirs, nous n'avons peur de rien si c’est abordé sous le prisme des sciences ! Alors, pour cette émission spéciale Saint-Valentin, nous avons décidé de nous pencher sur un organe encore un peu tabou : le pénis. Cet organe sexuel, connu sous de multiples appellations, cache en effet des savoirs surprenants ! De son apparition dans les océans il y a plus de 400 millions d’années, aux spams pour l'agrandir qui tombent dans nos boites mail, en passant par le mythe de Priape en Grèce antique, ou les fêtes aux phallus géants en Asie : ce curieux bout de chair d'environ 10 cm fait beaucoup parler de lui.

Avec les chroniques des bénévoles du jour:

  • Mélissa Touvron a exploré quelques faits culturels et mythologiques liés au pénis
  • Sacha Citerne s'est demandé à quel moment de l'évolution était apparu ce conduit porteur de sperme
  • Julie Hemmerlin fait le point sur la contraception testiculaire
  • Jérémy Freixas nous fait découvrir le monde incongru des inventeurs et des technologies péniennes.

Tout le long de cette émission, vous entendrez l’éclairage précieux du Dr Stéphane De Vergie, urologue au CHU de Nantes, qui nous parlera notamment de la santé du pénis et des signes qui doivent inquiéter.

Une émission préparée et animée par Sophie Podevin, réalisée par Dounia Saez.

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Face au risque de fermeture industrielle : l’émergence d’actions collectives

Rediffusion de l'émission du mercredi 15 janvier 2020

À partir d’une enquête auprès de six filiales de multinationales, la thèse de Matéo Sorin liste l’étendue de la palette d’actions utilisée et le rôle central d’acteurs non syndicaux. Ces initiatives, avec ou sans adversaire, sont portées par des individu·es qui défendent en premier lieu la cause de l’activité. Comment émergent ces comportements de défense et de préservation ?

Ce combat paraît d’autant plus délicat lorsqu’il est la conséquence d’une décision prise au sein d’une groupe multinational. Comment réagir quand les patrons et les patronnes sont à des milliers de kilomètres et paraissent uniquement décidé.es par des motifs financiers ? Les actions mises en places prennent-elles obligatoirement la couleur d’une lutte contre les pratiques grises des multinationales ? Quelles sont les marges de manœuvre utilisées par les salarié.es pour tenter de reprendre en main leur destin ?

Pour évoquer ces questions, nous recevons aujourd’hui Matéo Sorin, docteur en sociologie, après une thèse au CENS, le Centre nantais de sociologie et enseignant-chercheur à l’école d’ingénieur ISEN Yncréa Ouest.

Une émission animée par Jérémy Freixas, avec des chroniques de Paul Pascal et Agathe Petit. Réalisée par Dounia Saez.