Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs

L'émission activatrice de synapses

Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs décrypte avec les chercheurs les questions d'actualité, analyse les enjeux d'aujourd'hui et de demain. Des sciences exactes aux sciences humaines en passant par les sciences économiques et sociales, tous les champs de la connaissance y sont passés au crible.

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Partage – magazine de février

Apprendre aux autres, apprendre des autres, c’est à l’évidence une saine et bonne pratique. Cette mise en pratique, l’est-t-elle vraiment ? Sorti de l’école ou de l’Université, il est d’usage de se voir contraint à une forme de spécialisation qui contredit la polyculture des savoir-faire. Pourquoi ne pas rêver à l’homme accompli, capable de sculpter le bois et de calculer une intégrale ? De chanter à trois voix et de faire du tricot ?

Ce magazine de la rédaction du Labo des savoirs est donc consacré à un évènement maison, les savoirs partagés. Le mardi 3 mars au Pôle étudiant de l’Université de Nantes, sous la forme d’un échange libre, il sera proposé de mettre en commun les connaissances, les petites et les grandes, les scientifiques et les artistiques, les pratiques et les inutiles.

Partage, c’est donc le thème de cette émission et les chroniques de l’équipe du Labo des savoirs sont au rendez-vous. Histoire des transmissions, partage des richesses, psychologie des traces de vie partagées sur les réseaux sociaux… Le Labo vous propose de partager quelques bribes de sciences le temps d’une émission.
L’évènement

Savoirs partagés AFFICHELe Labo lance un événement hors radio : les savoirs partagés !

Le 3 mars 2015 rendez vous au Pôle étudiant de l’Université de Nantes à 18h pour un échange de savoirs.

Des bénévoles du Labo seront là pour vous aider à mettre des mots sur vos savoirs. Ils vous mettront ensuite en contact pour rendre l’apprentissage possible.

Chroniques
– Partages savants entre la France et les USA. Thomas Préveraud.
– Du morse aux neutrinos, brève histoire du partage d’information. Émilie Bosc.
– Potlatch. Chloé Molteni.
– Repas insolents et partage des richesses. Tristan Crosnier.
– Générosité et bipédie. Maxime Labat.
– Partager – difficilement – le résultat de ses recherches. Cassie-Marie Peigné.
– Réseaux sociaux et psychologie. Mathilde Robert.
– Les petits portraits d’Anna. Anna Tuyen Tran.

Crédits : une émission animée par Cyprien Messin et Guillaume Mézières. A la technique, Claire Sizorn

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La science du froid

« Dans le monde du froid absolu, l’agitation et le bruits s’éteignent et on peut entendre le murmure de la nature ». Ce dont parle le physicien Eric Cornell c’est d’un froid qui dépasse de loin l’idée sensible que nous nous faisons des basses températures. Sur terre, le record de froid a été enregistré le 10 aout 2010 en Antarctique. Ce jour-là, le thermomètre est descendu à -93°. En physique, -93, c’est encore chaud…

-273,15° Celsius, voilà le le froid absolu. La physique est un monde de contraintes et de limites, il y a celle de la lumière, en voici une autre, celle des basses températures. Le but des scientifiques est de s’en approcher le plus possible.

Dans ces températures extrêmes, les propriétés de la matière deviennent très étranges… Imaginez des métaux qui perdent toute leur résistance au courant électrique, des fluides à la viscosité totalement nulle, qui s’écoulent sans aucun effort et remontent le long des parois qui les contiennent.

Proche du zéro absolu, la matière est dans tous ses états.

Invités :

  • Étienne Janod, physicien, chercheur à l’Institut des Matériaux Jean Rouxel.
  • Cyril Delacôte, enseignant-chercheur au laboratoire Ceisam de l’Université de Nantes.
  • Vincent Minier, astrophysicien et chercheur en épistémologie au CEA de Saclay.

Crédits : une émission animée par Gwennaël Dufil et Guillaume Mézières, avec la participation de Cyprien Messin, Ludivine Vendée et Claire Sizorn.

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La cobotique, travailler avec les robots

Tapez « Robots » dans un moteur de recherche et vous tomberez invariablement sur les mêmes. Deux bras, deux jambes, deux yeux et une bouche, le robot populaire est un humanoïde. L’autre, le bras articulé, aveugle, qui soude les carlingues de voiture ne mériterait alors que le nom de « machine ». Pourtant, en écoutant les roboticiens, une chose est claire : si les robots ne nous ressemblent pas, ils sont déjà là.

Dans les usines ou dans le quotidien (un aspirateur, c’est un robot), la robotique occupe le terrain et son avenir n’est pas que du côté des automates aux doux visages. Une branche entière de la robotique mobilise les efforts, celle qui vise à rendre possible les travail des hommes avec les machines, à leurs côtés. Cette branche, c’est la cobotique. Ses robots, ce sont les cobots.

Développer un cobot c’est prévoir une machine qui pourra s’adapter à la plus imprévisible des présences, celle de l’homme. Un exosquelette, un robot porteur de charges, un robots soudeurs, le cobot va prendre une place grandissante dans le monde industriel. La perspective pose question. Empêcher le cobot de provoquer des accidents et lui trouver une place dans l’usine du futur : voilà du travail pour la cobotique.

Invités :

  • Olivier Kermorgant, ingénieur roboticien à l’IRT Jules Verne.
  • Alexis Girin, Docteur Ingénieur en Automatique et Robotique, Chef de projet IRT Jules Verne.

Crédits : une émission animée par Tristan Crosnier et Guillaume Mézières, avec la participation de Stéphane Dagnas, Maxime Labat, Cyprien Messin et Claire Sizorn.

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La fabrique des jeux vidéo

Très populaires, les jeux vidéo semblent négligés des médias dits grand public. Deux approches négatives dominent. Celle de l’addiction à l’univers envahissant du jeux vidéo, triste substitut virtuel au mal de vivre de l’adolescent. Celle de leur implication dans l’émergence de comportements violents chez une jeunesse dangereuse. Loin des analyses psycho-médicales, Le Labo des savoirs s’intéresse à l’essence du jeu : le processus de création.

Un jeu vidéo c’est une idée, un développement, une rencontre avec un producteurs, des joueurs. Dans les coulisses du jeu, il y a des savoir-faire, des techniques et des contraintes. A l’instar du cinéma, une création peut se révéler avec l’apparition de nouvelles technologies ; comme dans les n’importe quel arts, il est possible de voir une idée malmenée par des logiques de marché.

Des outils plus accessibles pour les créateurs, un marché difficile et dominé par les jeux « triple A » produits par les grandes majors et des interactions toujours plus fortes entre joueurs et créateurs : avec trois artisans du jeux venus de studios de production indépendants, Le Labo des savoirs découvre les coulisses d’une industrie très créative.

Invité-es :
Kevin et Charlotte Buchet du studio Wako Factory. Leur jeu, un beat them all : Samuraï Riot.
Alain Puget du studio Alkemi. Son jeu, un shoot-em up / RPG : Drifting Lands.

Crédits : une émission animée par Yann Kraft et Thomas Guyard, avec la participation de Cyprien Messin, Julia Portzenem et Claire Sizorn, dirigée par Guillaume Mézières.

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Catastrophe – magazine de janvier

Catastrophe ! Le risque de l’attentat, le risque de l’accident industriel, l’angoisse du réchauffement climatique, les suspicions sur les molécules dangereuses des industries pharmaceutiques, chimiques et agroalimentaires… Il semble que notre présent entretienne une relation ambiguë avec la catastrophe.

Dans une culture marquée par l’immédiateté médiatique, par le règne des logiques assurantielles et des politiques de prévention, par la gestion techno-scientifique du danger et l’idéal du risque zéro. Dans cette ère du temps qui est la notre : quel sens donne-t-on à la catastrophe ?

Au Labo des savoirs, deux artistes de la Compagnie La Réciproque. En février, le Théâtre Universitaire de Nantes accueillera leur nouvelle production : Direct (état des lieux provisoire). La pièce retourne au cœur de la catastrophe du 11 septembre pour en démonter les rouages médiatiques. Direct interroge le sens donné à la catastrophe dans un monde saturé de mots, d’images, d’informations.

Direct (état des lieux provisoire), du 23 au 27 février au Studio Théâtre. Une coproduction du Théâtre Universitaire de Nantes.

Invité-es :

  • Simon Le Moullec et Marie-Laure Crochant, acteurs et metteurs en scène dans la compagnie La Réciproque.
  • Marie-Thérèse Neuilly, consultante en sociologie des risques et des crises. Intervenante de l’Université Permanente.

Chroniques :
– Boston sous la mélasse. Thomas Préveraud.
– La mère de toutes les catastrophes : le géocroiseur. Maxime Labat.
– La forme d’une catastrophe. Émilie Bosc.
– Étudier les zombies. Elliott Chaumont.
– Les petits portraits d’Anna. Anna Tuyen Tran.

Crédits : une émission animée par Guillaume Mézières. A la technique, Claire Sizorn.