Le Labo des savoirs

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L'émission activatrice de synapses

Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs décrypte avec les chercheurs les questions d'actualité, analyse les enjeux d'aujourd'hui et de demain. Des sciences exactes aux sciences humaines en passant par les sciences économiques et sociales, tous les champs de la connaissance y sont passés au crible.

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La science face au hasard – magazine de mars

Depuis l’Antiquité, au moins, le hasard est l’objet de questions et de réflexions : si notre société est le lieu de véritables phénomènes aléatoires, alors il faut se demander quelle est la place et la liberté de l’homme face au hasard et comment le hasard modèle notre société.

Le hasard n’est pas qu’un objet d’étude social, il intervient également comme un pur objet scientifique. Même en considérant que les sciences sont déterministes, il y a certains phénomènes qui semblent totalement aléatoires comme les mutations génétiques ou les réactions nucléaires. Sans parler de la mécanique quantique. Aujourd’hui dans nos sciences modernes, le hasard est mesuré, modélisé, utilisé et parfois même prédit.

Pour reprendre Albert Einstein, le hasard c’est Dieu qui se promène incognito et Le Labo des savoirs s’intéresse aux sciences qui essayent de le démasquer.

Invité : Frédéric Lavancier, mathématicien probabiliste au Laboratoire de Mathématiques Jean Leray de l’Université de Nantes et à l’INRIA, l’institut national de recherche en informatique et en automatique, de Rennes.

Chroniques :

  • Spinoza et la hasard, Camille Pollet.
  • Pourquoi je joue au tennis, Tristan Crosnier.
  • Le hasard et la nécessité, Guillaume Mézières.
  • De la lotocratie, Sophie Appenzeller.
  • La science au hasard, Claire Douëtte.

Crédits : une émission animée par Thomas Guyard, avec Claire Sizorn à la technique.

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Les risques psychosociaux, le travail en souffrance

Le ministère du travail parle de Risques psychosociaux ou RPS quand les entreprises préfèrent la notion de QVT, Qualité de Vie au Travail. Ces deux notions restent à distinguer : QVT est un terme général, qui englobe beaucoup d’éléments (ergonomie, bien être, relations) dont les RPS, terme spécifique aux souffrances vécues au travail.

Depuis le début des années 2000 et la recrudescence des suicides sur les lieux de travail, la souffrance psychologique et sociale est devenue un thème de préoccupation central pour les politiques publiques et les managers.

Burnout, bore-out, harcèlement moral : si la reconnaissance de ces souffrances comme maladies professionnelles est encore lente, leur statut d’accidents du travail est désormais reconnu. Penser ces risques psychosociaux c’est interroger la relation au travail et le sens qu’on peut lui donner.

Invités :
-Reynald Brizais, maître de conférences en psychologie sociale à l’Université de Nantes, président du réseau universitaire des formations du social.

  • Arnaud Stimec, professeur en science de gestion à Science Po Rennes et à l’Université de Nantes.

Crédits : Une émission animée par Julie Dachez et Guillaume Mézières, avec la participation de Claire Douëtte, Adèle Geslin et Claire Sizorn à la technique.

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La construction des langues

Pour le sémiologue Roland Barthes, « toute langue est fasciste ». La citation est connue. Toute langue, fige, classe, ordonne l’insupportable ondoiement des choses dans des mots et enserre la pensée dans une structure, dans des règles.

Que serions-nous sans langage, sans cette faculté à questionner, raconter, plaisanter qui définit la forme de vie humaine ? Le langage est partout et l’objet de la linguistique est une science dont l’objet est inépuisable et cette émission tente de parcourir l’étendue de son domaine.

L’origine des langues, leurs mutations, leurs caractéristiques particulières et les structures communes qui les réunissent : regarder ce qui fait une langue, ce qui la fait vivre et tenir, c’est peut-être regarder au fond de nous. Peut-être que notre langue contient toute notre pensée.

Invité : Charles Brasart, agrégé d’anglais, maître de conférences à l’Université de Nantes et chercheur au laboratoire de linguistique de Nantes.

Crédits : une émission animée par Ludovic Faure et Guillaume Mézières, avec la participation de Valentin Briche, Thomas Guyard, Mathilde Robert, Gwendydd Vaillie et Sophie Appenzeller à la technique.

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Le photon dans tous ses états

De quoi est faite la lumière ? Voici l’une de ces situations de perplexité dans lesquelles nous plongent si souvent les sciences, ces situations où notre capacité de raisonnement, nos images et les mots qui les soutiennent sont totalement inadaptés à la description du monde.

Voyez plutôt : la lumière est une onde électromagnétique, une onde qui se propage à 299 792 km/s mais la lumière est aussi une particule, un objet physique, la lumière est constituée de grains, on les appelle les photons. Comment une onde peut aussi être une particule ?

C’est Albert Einstein qui a bouleversé le concept de lumière. C’était en 1905, l’immense physicien transformait l’onde lumineuse en objet physique. En 1925, on lui trouve un nom, ce nom vient de photos, lumière en grec ancien, c’est le photon.

Invité : Guillaume Batigne, physicien des particules, enseignant chercheur au laboratoire Subatech, chercheur impliqué dans l’expérience Alice au LHC.

Crédits : une émission animée par Guillaume Mézières avec la participation de Thibaud Poncin, Ludovic Faure, Vassili Moreau-Miossec et Claire Sizorn à la technique.

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La vie dans les abysses

En Février 1977, le sous-marin américain Alvin plonge sur la dorsale du Pacifique Est, non loin des Galápagos, à plus de 2 500 m sous la surface. A cette profondeur, les scientifiques sont prêts à découvrir un paysage désertique mais, stupeur, c’est un monde inconnu et luxuriant qui se dévoile dans la lumière. Autour de cheminée verticales crachant un fluide toxique à plus de 350°, dans l’obscurité totale, la vie s’est développée. Cette plongée de 1977 est un choc retentissant dans la connaissance des océans.

Depuis ces plongées historiques, l’exploration des océans a montré une exubérance de vie et de nouvelles espèces. Au milieu d’un désert sans vie, foisonnent ce que les biologistes appellent des oasis de grands fonds.

Découvrez comment fonctionnent ces écosystèmes. On aimerait les dire extraordinaires mais, à l’échelle de la planète Terre, recouverte d’eau à 71 %, ces écosystèmes sont loin d’être l’exception.

Invité : Étienne Henry, ingénieur de recherche au centre Ifremer de Brest.
Pour cette émission, Étienne Henry était aussi journaliste, intégré à l’équipe du Labo des savoirs dans le cadre des échanges chercheur.se.s – journalistes organisés par l’AJSPI.

Crédits : une émission animée par Étienne Henry et Guillaume Mézières. Avec la participation de Sophie Appenzeller, Chloé Molteni et de Claire Sizorn à la technique.