Le Labo des savoirs

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L'émission activatrice de synapses

Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs décrypte avec les chercheurs les questions d'actualité, analyse les enjeux d'aujourd'hui et de demain. Des sciences exactes aux sciences humaines en passant par les sciences économiques et sociales, tous les champs de la connaissance y sont passés au crible.

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La vie des vers

Sous vos pieds, le sol : un milieu issu de la transformation de la croûte terrestre, enrichi en matière organique. Le sol vit. L’humain voit la vie dans les forêts, les océans, les cieux mais rarement sous ses pieds.

Pourtant le sol est peut-être le plus grand réservoir de biodiversité de cette planète : bactéries, archées, insectes… Dans ce milieu sous-terrain, une branche du vivant domine : celle des annélides, plus communément appelés vers de terre.

Ce sont eux les « architectes du sol » qui font du sol un support possible pour nos cultures. En effet, le ver de terre mériteraient de figurer sur quelques blasons. Pas de super lombric dans la culture geek (à part Earthworm Jim, merci à nos auditeurs très pointilleux), pas de vers de terre dans les contes et légendes mythologiques, jamais aucun jouet pour les représenter : le ver de terre est ignoré du genre humain.

Invité : Joël Amossé, chercheur en vers de terre, docteur de l’Université de Lausanne. Sa thèse portait sur l’étude des vers de terre en milieu urbain.

Crédits : une émission animée par Pierre Charrier et Guillaume Mézières, avec la participation de Emilie Bosc, Maxime Labat, Mathilde Robert, Pauline Verbaenen et de Claire Sizorn à la technique.

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Face au sexisme – magazine d’avril

Un champ d’études scientifique s’est appliqué à montrer que les différences entre femmes et hommes, la virilité, la féminité sont des constructions sociales. Ce n’est pas la génétique, ce n’est pas la biologie qui peut expliquer le goût des petites filles pour les costumes de princesses et celui des garçons pour les tractopelles en plastique.

La neurologie n’a pas trouvé chez les hommes une meilleure capacité à l’orientation, ni chez les femmes un cortex les disposant à la sentimentalité. Ce champ d’étude, c’est celui des études du genre. Le genre c’est cela, cette construction sociale, ce cadre relationnel, ce rapport de pouvoir qui permet de comprendre les violences faites aux femmes, les inégalités de salaire, les harcèlements.

Contre cette vision, il y a le sexisme, l’attitude discriminatoire, la violence déployée en raison du sexe de la personne qui en fait l’objet. Les femmes en sont les principales victimes.

Qui peut dire aujourd’hui que les inégalités de droit entre femmes et hommes ne sont pas en train de disparaître ? Femme, je peux, ouvrir un compte en banque et travailler sans demander l’avis de mon mari, exiger de ne pas être discriminée au travail, ne pas dévoiler mon statut marital dans le moindre document administratif…

MAIS, le corps des femmes continue de servir à vendre des yaourts, la pornographie présente toujours une sexualité d’abord masculine, les salaires ne sont toujours pas les mêmes et les hommes forment toujours la majorité des photos de classe du G20. C’est donc qu’il reste des choses à faire et des choses à penser.

Invitée : Annie Dussuet, sociologue du travail, maître de conférences à la faculté de sociologie de l’Université de Nantes, chercheuse au sein du programme GEDI (Genre et Discriminations).

Chroniques :

  • Le sexisme de supermarché, Gaëlle Jouan.
  • Le sexisme, les jeux vidéo, Marion et moi, Maxime Devige.
  • La culture du viol, Sophie Appenzeller.
  • Genre et histoire, Camille Pollet.
  • Un homme peut-il être féministe, Guillaume Mézières.
  • Femmes et sciences, Vassili Moreau-Miossec.

Crédits : une émission animée par Cassie-Marie Peigné, avec la participation de Guillaume Mézières et de Claire Sizorn à la technique.

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Devra-t-on bientôt se passer de viande ?

Les produits animaux ont la réputation d’être bons pour notre santé en nous apportant entre autres du fer et des protéines. Ils sont symboles de richesse et confèrent à ceux qui les consomment un statut social. La viande, et notamment la viande rouge, est même associée à la virilité et à la force.

Pourtant,un autre discours émerge. En se basant sur la littérature scientifique existant à ce sujet, L’OMS a classé la viande rouge et les produits transformés comme étant probablement cancérogènes pour l’homme. Il est par ailleurs désormais reconnu que l’élevage intensif participe à la déforestation et au réchauffement climatique en émettant plus de gaz à effet de serre que les transports.

La consommation de produits animaux n’est donc pas sans conséquences sur notre santé et notre environnement. Elle soulève aussi des questions éthiques :les vidéos tournées dans l’abattoir d’Alès et dans l’abattoir certifié BIO du Gard ont récemment fait scandale et ont rouvert le débat sur la maltraitance animale.

Alors, entre idées reçues et données scientifiques, qu’en est-il vraiment ? Quelles questions la consommation de produits animaux soulève-t-elle ?

Invité-es :

  • Jerôme Bernard-Pellet, médecin nutritionniste.
  • Florence Burgat, philosophe, directrice de recherche à l’INRA.
  • Clémentine Grivault, docteure en écologie marine, titulaire d’un master en droit animalier.
  • Jean-Jacques Gouguet, professeur émérite d’économie, d’aménagement et d’urbanisme à l’université de Limoges.

Crédits : une émission réalisée par Julie Dachez et Guillaume Mézières, avec la participation de Claire Sizorn, Vassili Moreau-Miossec et Thomas Préveraud.

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Le monde des objets connectés

Voici une étape technologique qui paraît inévitable, celle de l’IOT, l’internet of thing, l’Internet des objets. Avec les smartphones, les objets connectés ont largement pénétré notre quotidien mais cette nouvelle génération de l’Internet ne s’arrêtera pas là. Après les téléphones connectés, c’est au tour des voitures, des jouets pour enfants, des brosses à dents, des vêtements, montres et lunettes. Impossible de dire combien d’objets connectés se répandront dans le monde dans les prochaines années mais leur progression est exponentielle et leur nombre à déjà dépassé le milliard. Pour les scientifiques,…

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Urgences à l’hôpital

Jeudi 4 mars 2014, l’AMUF (Association des médecins urgentistes de France) appelait à la grève illimités dans les services d’urgence. Le motif ? Des semaines trop chargées pour les urgentistes. Les urgences sont bondées, les appels vers le 15 se succèdent, les ambulances tournent sans arrêt.

Les urgences ce sont le cœur névralgique de l’hôpital, les patients arrivent avec différentes pathologies, différents symptômes de gravité plus ou moins importantes. Les médecins urgentistes doivent agir vite pour répondre au mieux au besoin du patient. Les médecins sont donc constamment sous pression, entraînant risques psychosociaux fréquents.

Le Labo des savoirs vous invite à entrer dans les coulisses des Urgences du CHU de Nantes. Du centre d’appel au brancard, découvrez l’hôpital en reportage.

Invité :

  • Gilles Potel, médecin, réanimateur, urgentiste, professeur de thérapeutiques à la Faculté de médecine de l’Université de Nantes et responsable du pôle Urgences et soins critiques.
  • Joël Jenvrin, praticien hospitalier et responsable médical du Samu 44.

Crédits : une émission animée par Sophie Appenzeller, avec la participation de Elliott Chaumont, Guillaume Mézières, Cassie-Marie Peigné et Claire Sizorn.