Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs

L'émission activatrice de synapses

Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs décrypte avec les chercheurs les questions d'actualité, analyse les enjeux d'aujourd'hui et de demain. Des sciences exactes aux sciences humaines en passant par les sciences économiques et sociales, tous les champs de la connaissance y sont passés au crible.

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La fabrique des jeux vidéo

Très populaires, les jeux vidéo semblent négligés des médias dits grand public. Deux approches négatives dominent. Celle de l’addiction à l’univers envahissant du jeux vidéo, triste substitut virtuel au mal de vivre de l’adolescent. Celle de leur implication dans l’émergence de comportements violents chez une jeunesse dangereuse. Loin des analyses psycho-médicales, Le Labo des savoirs s’intéresse à l’essence du jeu : le processus de création.

Un jeu vidéo c’est une idée, un développement, une rencontre avec un producteurs, des joueurs. Dans les coulisses du jeu, il y a des savoir-faire, des techniques et des contraintes. A l’instar du cinéma, une création peut se révéler avec l’apparition de nouvelles technologies ; comme dans les n’importe quel arts, il est possible de voir une idée malmenée par des logiques de marché.

Des outils plus accessibles pour les créateurs, un marché difficile et dominé par les jeux « triple A » produits par les grandes majors et des interactions toujours plus fortes entre joueurs et créateurs : avec trois artisans du jeux venus de studios de production indépendants, Le Labo des savoirs découvre les coulisses d’une industrie très créative.

Invité-es :
Kevin et Charlotte Buchet du studio Wako Factory. Leur jeu, un beat them all : Samuraï Riot.
Alain Puget du studio Alkemi. Son jeu, un shoot-em up / RPG : Drifting Lands.

Crédits : une émission animée par Yann Kraft et Thomas Guyard, avec la participation de Cyprien Messin, Julia Portzenem et Claire Sizorn, dirigée par Guillaume Mézières.

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Catastrophe – magazine de janvier

Catastrophe ! Le risque de l’attentat, le risque de l’accident industriel, l’angoisse du réchauffement climatique, les suspicions sur les molécules dangereuses des industries pharmaceutiques, chimiques et agroalimentaires… Il semble que notre présent entretienne une relation ambiguë avec la catastrophe.

Dans une culture marquée par l’immédiateté médiatique, par le règne des logiques assurantielles et des politiques de prévention, par la gestion techno-scientifique du danger et l’idéal du risque zéro. Dans cette ère du temps qui est la notre : quel sens donne-t-on à la catastrophe ?

Au Labo des savoirs, deux artistes de la Compagnie La Réciproque. En février, le Théâtre Universitaire de Nantes accueillera leur nouvelle production : Direct (état des lieux provisoire). La pièce retourne au cœur de la catastrophe du 11 septembre pour en démonter les rouages médiatiques. Direct interroge le sens donné à la catastrophe dans un monde saturé de mots, d’images, d’informations.

Direct (état des lieux provisoire), du 23 au 27 février au Studio Théâtre. Une coproduction du Théâtre Universitaire de Nantes.

Invité-es :

  • Simon Le Moullec et Marie-Laure Crochant, acteurs et metteurs en scène dans la compagnie La Réciproque.
  • Marie-Thérèse Neuilly, consultante en sociologie des risques et des crises. Intervenante de l’Université Permanente.

Chroniques :
– Boston sous la mélasse. Thomas Préveraud.
– La mère de toutes les catastrophes : le géocroiseur. Maxime Labat.
– La forme d’une catastrophe. Émilie Bosc.
– Étudier les zombies. Elliott Chaumont.
– Les petits portraits d’Anna. Anna Tuyen Tran.

Crédits : une émission animée par Guillaume Mézières. A la technique, Claire Sizorn.

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La science des sixties 2/2

Deuxième épisode des deux émissions consacrées aux années soixante avec les auteurs du livre La science des sixtes sorti chez Belin. Retour sur les découvertes de la décennie, année après année, accompagné d’une belle sélection musicale signée Philip Muller, producteur de l’émission In Mods We Trust.

Nous reprenons le cours du voyage en 1964 avec la proposition d’un mécanisme expliquant la masse des particules. Une hypothèse validée en 2012 avec la découverte du boson de Brout-Englert-Higgs. Voilà comment une idée venue des sixties aura mobilisé pendant 40 ans des milliers de physicien.ne.s.

Dans le même ordre d’idée, découvrez en 1965 la découverte du fond diffus cosmologique, observé par le satellite Planck en 2013. Encore un bel exemple du modèle de la recherche : hypothèse, expériences et validation.

Cette seconde partie de la décennie remontera aussi aux sources d’un réseau aux influences inquantifiables. C’est en 1968 qu’est créé Arpanet, l’ancêtre d’Internet.

La science des sixties, épisode 2 c’est aussi un grand homme, la mathématicien Alexandre Gronthendieck, des hypothèses renversantes et controversées et quelques petits pas sur la lune.

Invités :

  • Stéphane Tirard, historien des sciences, directeur du Centre François Viète.
  • Olivier Néron de Surgy, journaliste scientifique, éditeur.

Programmation musicale par Philip Muller.
The Marketts – Out of Limits
Sun Ra & his Astro-Solar Infinity Arkestra – Blues On Planet Mars
Pete Seger – what did you learn in school today
Ray Charles – I Don’t Need No Doctor
The Beatles – Revolution
David Bowie- Space Oddity
The Action – I’ll keep on holding on

Crédits : une émission animée par Guillaume Mézières, à la technique Claire Sizorn.

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La science des sixties 1/2

Premier épisode de deux émissions consacrées aux années soixante avec les auteurs du livre La science des sixtes sorti chez Belin. Retour sur les découvertes de la décennie, année après année, accompagné d’une belle sélection musicale signée Philip Muller, producteur de l’émission In Mods We Trust.

L’émission dépasse ses promesses en vous offrant trois années supplémentaires : en matière de sixties, nous débutons en 1957 avec deux évènements immanquables, le lancement de Spoutnik par l’URSS le 4 octobre et l’installation par les Soviétiques de la station scientifique Vostok au cœur de l’Antarctique. Dans un contexte de guerre froide et de grandes tensions politiques, Vostok fut une coopération internationale exemplaire. De cette station viendront des études sur le climat dont l’auditeur du XXIe siècle pourra mesurer l’importance.

Les années soixante sont terminées et 50 plus tard, il est possible de mettre en perspective les découvertes scientifiques qui ont rythmées la décennie. Mais les sixties sont encore assez proches de nous pour que ces analyses prennent une force toute particulière.

Course à l’espace, révolution de la génétique, bouleversement de la sexualité, remise en question de l’autorité : le livre La science des sixties, qui a inspiré cette émission, est découpé chronologiquement en 44 chapitres. Ces deux émissions ont sélectionné un évènement scientifique pour chaque année de cette trépidante décennie.

Invités :

  • Olivier Néron de Surgy, journaliste scientifique, éditeur.
  • Stéphane Tirard, historien des sciences, directeur du Centre François Viète.

Programmation musicale par Philip Muller
Brian Auger & The Trinity – Black Cat
Jimmie Haskell – Rockin’ In The Orbit
Santo & Johnny – Sleepwalk
Buzz Clifford – Baby Sitting Boogie
The Other Half – Mr. Pharmacist
Bob Dylan – Blowin in The Wind
The Yardbirds – For Your Love

Crédits : une émission animée par Guillaume Mézières, à la technique Claire Sizorn.

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Pirates !

Sur les mers aujourd’hui, la piraterie semble reculer. La situation se stabilise en Somalie, haut lieu de la piraterie pendant la dernière décennie. Seulement, d’autres foyers de piraterie surgissent, notamment dans le golfe de Guinée, et si la situation s’améliore, comment imaginer éradiquer tout à fait une activité sans doute aussi ancienne que la navigation elle-même ?

La mer est dangereuse et, dans l’imaginaire collectif, le pirate n’est pas un brigand comme les autres. Depuis l’antiquité, les pouvoirs politiques ont toujours traité avec une sévérité particulière les gueux des mers. Avec 90% des marchandises échangées dans le monde qui transitent en mer via quelques passages hautement stratégiques, la piraterie maritime n’a rien d’anodine.

Le Labo des savoirs sollicite l’histoire, le droit et la géographie pour arraisonner ce phénomène de la piraterie contemporaine, en comprendre les causes et mettre en question les défis qu’il pose au droit international.

Invité-es :

  • Dominique Gaurier, historien du droit maritime à l’Université de Nantes.
  • François Guiziou, doctorant à l’Université de Nantes, coordinateur adjoint du projet Guerre & Po aux centres d’études africaines de l’EHESS.
  • Gwenaëlle Proutière-Maulion, juriste et chercheuse au CDMO. Vice-présidente de l’Université de Nantes aux relations internationales.

Crédits : une émission animée par Guillaume Mézières et Cassie-Marie Peigné, avec la participation de Yann Kraft, Cyprien Messin et Claire Sizorn.