Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs

L'émission activatrice de synapses

Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs décrypte avec les chercheurs les questions d'actualité, analyse les enjeux d'aujourd'hui et de demain. Des sciences exactes aux sciences humaines en passant par les sciences économiques et sociales, tous les champs de la connaissance y sont passés au crible.

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La science archéologique

Indiana Jones, Lara Croft, Allan Quatermain, Benjamin Gates… Tous ces personnages ont un point commun. Certes, ils sont beaux, vivent d’incroyables aventures mais le point commun de ces héros de légende, c’est leur activité socio-professionnelle : ils sont archéologues.

Bien sûr, tout cela c’est du cinéma. Qu’est-ce que l’archéologie, en vrai ? L’archéologie est une science, celle qui s’intéresse aux traces matérielles du passé. En fait, c’est même un ensemble de disciplines et de spécialités. L’archéologie est à la croisée des sciences sociales et des sciences de la nature.

Aux côtés de Lara Croft, il faudrait inviter l’anthracologue qui étudie les charbons, le palynologue qui étudie les pollens, le dendochrinologue qui date les pièces de bois etc. Cette science tout terrain bénéficie aussi de technologies de pointes. Lara Croft devrait aussi emporter un spectromètre ou un microscope à balayage.

L’archéologie a bien changé et sait vivre avec son temps.

Invité : Martial Monteil, maître de conférence en archéologie antique à l’université de Nantes, responsable de la licence 1 Histoire de l’art et Archéologie, responsable du Master 2 recherche Archéologie des Sociétés et des Territoires en France métropolitaine, directeur de la revue Gallia, une revue d’archéologie nationale.

Crédits : une émission animée par Guillaume Mézières et Ludivine Vendé, avec la participation d’Elliott Chaumont, Vassili Moreau-Miossec, Chloé Molteni et de Claire Sizorn à la technique.

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Sexe – magazine de novembre

Quelle notion chargée de sens que celle de sexualité, quelle source d’inspiration, de motivation, d’émotions contradictoires, de politiques. Objet d’humour – et comment – objet de violence, le sexe est partout et nul part. Jeté hors de la morale et hors des choses sérieuses (qui oserait mettre la sexualité dans un programme politique), voilà un drôle d’impensé que tout le monde a en tête.

Qu’est-ce que le sexe, scientifiquement ? De quoi parle la sexologie, science très humaine ? Depuis 2002, l’Organisation Mondiale de la Santé parle de santé sexuelle, alors qu’est-ce qu’être en bonne santé ?

Invité :Patrice Lopès, professeur à la faculté de médecine de Nantes, praticien au service de gynécologie-obstétrique du chu de Nantes. Responsable du diplôme Inter-universitaire national de sexologie.

Chroniques :
– Diversités darwiniennes, Maxime Labat.
– Sexe et religion, Vassili Moreau-Miossec.
– Mon éducation sexuelle, Julie Dachez.
– Mythique Point G, Elliott Chaumont.
– Addictions sexuelles, Sophie Appenzeller.

Crédits : Une émission animée par Guillaume Mézières, Claire Sizorn à la technique.

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Pénuries métalliques

En 2015, nous utilisons quelques 60 éléments métalliques différents contre une vingtaine dans les années 70. Dans les éoliennes, on trouve des aimants avec des alliages de néodyme. Dans les téléphones de dernière générations, s’accumulent une dizaine de métaux rares. Nous sommes bien sorti de l’âge du fer, nous n’avons évidemment pas renoncé à la métallurgie.

Une question se pose : il y a suffisamment de métaux sur Terre pour satisfaire les consommations humaine pendant des millions d’années mais le coût d’extraction de ces métaux augmente. Les trouver est de plus en plus dur et de plus en plus cher, notamment en énergie…

Si les métaux sont rares, et le deviennent davantage, les solutions technologiques aux problèmes de l’humanité, solutions voraces, ne sont peut-être plus la panacée. Le XXIe siècle verra peut-être la fin du pétrole facilement accessible, verra-t-il la fin des mines d’antimoine, de germanium, de cadmium, ou même des mines de cuivre dont différents rapports estiment les réserves directement accessibles à une quarantaine d’années après 10,000 ans d’exploitation ?

Aux dérèglements climatiques, à la faiblesse de l’économie de croissance, faut-il ajouter la crise des métaux ?

Invité : Philippe Bihouix, ingénieur centralien, spécialiste de la finitude des ressources minières et de son étroite interaction avec la question énergétique, auteur de L’Âge des low tech: vers une civilisation techniquement soutenable (Seuil, 2014).

Crédits : Une émission animée par Guillaume Mézières, avec la participation de Sophie Appenzeller et de Claire Sizorn à la technique.

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La folle vie des bactéries

L’être humain a quelques tendances au narcissisme, à part certains courants de pensée qui accordent la même valeur aux chatons, aux lombrics, aux méduses et aux baleines, l’homo sapiens n’a que peu d’égard pour ce qui ne lui ressemble pas.

Le Labo des savoirs quitte pour cette émission la petite branche du monde vivant qui porte les mammifères et prendre un peu de recul pour aller visiter le monde des bactéries. Le chemin sera court : nous ne les voyons pas, et pourtant elles sont partout ! Autour de nous, sur nous et même dans nous.

Notre monde, notre environnement est loin d’être stérile, et c’est heureux. Sur un 1cm² de notre peau, on peut trouver entre 100 et 1 000 000 de bactéries. Dans notre organisme, il y a 10 fois plus de cellules bactériennes que de cellules humaines. De quoi repenser l’identité humaine…

Nous ne pouvons vivre sans végétaux, nous ne vivrons pas davantage sans les bactéries. Et si certaines ont la faculté de tuer leurs hôtes, n’allons pas généraliser à l’ensemble du règne bactérien. Avec 5 à 10 millions d’espèces estimées, il serait dommage de les négliger.

Invité-es :

  • Nathalie Caroff, maître de conférences, chercheuse dans l’unité Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections à l’Université de Nantes.
  • Eric Espaze, médecin retraité du CHU de Nantes. Puits de science en bactériologie.

Crédits : Une émission animée par Claire Douette et Pauline Verbaenen. Avec la participation d’Adèle Geslin, Guillaume Mézières et Claire Sizorn.

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Réalité(s)

Le vendredi 30 octobre, l’équipe du Labo des savoirs était en direct du festival international de science-fiction les Utopiales. Chaque année, la Cité des congrès de Nantes accueille ce moment de contact entre le monde scientifique et la littérature. Les dialogues croisés entre deux univers, souvent très proches, sont toujours féconds.

L’idée de réalité est posé comme thème de cette édition 2015. Réalités augmentées, réalités subjectives, réalités alternatives : Le Labo des savoirs explore quelques recoins de ce concept parfois difficile à cerner.

Dans la première partie de l’émission, c’est la réalité astrophysique qui occupe l’équipe. On y parle de trous noirs, de tours de vers, de réalité quantique et de multivers. On essaie aussi d’y savoir si oui ou non l’humanité peut s’appuyer sur le film Interstellar pour anticiper le voyage interstellaire.

La seconde partie de l’émission revient sur Terre et s’empare des sciences humaines. Elles aussi ont une place de choix dans la science-fiction, cette littérature qui peut changer le monde.

Invités :

  • Alain Damasio, écrivain engagé, auteur de La Zone de dehors (La Volte Folio SF) et de la Horde du Contrevent. Son prochain livre Furtifs, interrogera l’emprise des lois du marché sur les formes de vie et les lignes de fuites d’une société de surveillance.
  • Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA de Saclay, président de l’association du Festival International de Science-Fiction de Nantes. Auteur de SF et grand diffuseur de culture scientifique.

Crédits : Une émission animée par Mathilde Robert, avec la participation de Thomas Guyard, Maxime Labat, Vassili Moreau-Miossec, Julia Portzenem, Ludivine Vendé et Guillaume Mézières à la technique.