Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs

L'émission activatrice de synapses

Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs décrypte avec les chercheurs les questions d'actualité, analyse les enjeux d'aujourd'hui et de demain. Des sciences exactes aux sciences humaines en passant par les sciences économiques et sociales, tous les champs de la connaissance y sont passés au crible.

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Le Labo invente « La boîte de petri » : un lieu pour faire bouger la culture scientifique!

Au Labo des savoirs, il est des aspirations qui voyagent de saison en saison. Bien souvent, les amoureux de science le savent, la réalité s’avère plus surprenante, plus créative et plus belle que nos rêves les plus fous! Après 10 ans d’émissions, plus de 1000 chercheur.euse.s  interviewé.e.s, des centaines de chroniques savantes, drôles et inspirées ! Après des rencontres avec le public lors de radios-conférences, de cafés les sciences et autres tables rondes ici et là… Après la prise de l’espace public pour faire sentir aux nantais notre place dans…

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Pollinisation des orchidées, fabuleux exemple d’évolution végétale

Darwin les prenait comme exemple pour prouver sa théorie de l’évolution, à l’époque très contestée. Cette famille de plantes montrait bien, selon le naturaliste britannique du XIXe siècle, comment une espèce végétale pouvait se diversifier pour mieux survivre dans un écosystème précis.

A travers le monde, les botanistes en observent donc différents types, en accord avec leur environnement. Deux éléments sont essentiels à la survie et la reproduction des orchidées : les insectes pollinisateurs, souvent réduits à une espèce, et les champignons, que les horticulteurs et labos de recherches peinent encore à reproduire artificiellement.

Darwin avait laissé derrière lui quelques mystères qui ont depuis été élucidés, pour certains 40 ans après sa mort.

Comment une espèce végétale peut-elle évoluer en 125 000 ans ? Cette plante réputée si fragile est-elle un exemple de sélection naturelle par sa persévérance et son adaptation ? Comment va-t-elle survivre au changement climatique (17 % des orchidées seraient aujourd’hui menacées) ?

Avec

Catherine Billiou, responsable technique des serres tropicales agronomiques du Grand Blottereau et du Jardin des plantes,
Nina Joffard, attachée de recherche au Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive (CEFE) de Montpellier,
Jean-Yves David, orchidophile, professeur de SVT à la retraite, membre de la Société Française d’Orchidophilie.

Une émission préparée et animée par Cathy Dogon, avec Pauline Verbaenen, Marion Tournemine et Floriane Brémond. Réalisation : Victor Lucas.

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Les animaux disparus qu’on aimerait revoir une dernière fois

Sélection naturelle, changements climatiques, croisements d’espèces… Les raisons de la disparition des espèces animales dans l’histoire sont nombreuses. Parfois du fait de l’activité humaine. Parfois seulement de leur capacité à s’imposer dans le règne animal. Et parfois pour des raisons inconnues.

Les paléontologues planchent encore sur ces questions. De nouveaux indices émergent, notamment avec la fonte des glaces, des explorations toujours plus profondes de notre monde, ou les progrès techniques.

Alors l’équipe du Labo a voulu rendre hommage à ces animaux de notre imaginaire collectif, encore plein de mystères. Elephas falconeri, Rhéobatrachus silus, paresseux, mammouth, Neandertal… Et un tout petit peu de dinosaures, parce que c’était trop évident pour qu’on en parle !

Mais si l’on parle ici du passé, il s’agit aussi de prendre conscience du présent. L’Union internationale pour la conservation de la nature établit qu’en France 14% des mammifères, 24% des reptiles, 23% des amphibiens et 32% des oiseaux nicheurs, 22% des poissons et 28% des crustacés d’eau douce, 17% des espèces d’orchidées sont menacés de disparition du territoire. Profitons aussi des animaux que l’on a encore sous nos yeux !

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Crédits :
Emission « magazine » préparée et animée par Agathe Petit, avec Pierre Charrier, Tom Naïmi, Paul Pascal, Vassili Moreau et Maxime Labat.
Réalisation : Victor Lucas.

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Sexisme et langage : l’écriture inclusive redonne au féminin la place qu’il mérite

Point médian, règle de proximité, ou tout simplement adaptation du style littéraire, les formes d’écriture inclusive sont illimitées. Libre à chacun·e de l’adopter.

Dès lors que le gouvernement et que les instances de la langue française n’emboîtent pas le pas des citoyen·ne·s les plus écrivain·e·s, comment l’orthographe et les pratiques peuvent-elles évoluer ? Eliane Viennot et Marie Jouan répondent : par l’usage de chacun·e.

Dans l’histoire, la règle du « masculin qui l’emporterait » est tout à fait récente. Auparavant, il existait des noms de métiers féminisés et les adjectifs pouvaient s’accorder avec le genre du nom le plus proche. Cette mutation orthographique aurait-elle alors des raisons plus sociales ?

Selon Eliane Viennot, les mots « auteure », « autrice » ou encore « peintresse » ont été interdits dés lors que les femmes ont enfin accédé à ces positions. Avant, cela ne dérangeait pas. Elle-même se présente comme « professeuse » depuis qu’elle a découvert que cet intitulé existait au Moyen Âge.

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Un dessinateur s'est glissé dans l'audiance de la médiathèque Jacques Demy. Voici son post Twitter.


Invitées :
Marie Jouan, linguiste, doctorante à l’Université de Franche-Comté, membre du laboratoire Elliadd : pour : Edition, Littératures, Langages, Informatique, Arts, Didactique et Discours,
Eliane Viennot, professeuse émérite de littérature française de la Renaissance à l’Université Jean Monnet (Saint-Etienne).

Vidéo :
Youtube

Crédits :
Une émission enregistrée le mardi 6 mars, à la médiathèque Jacques Demy, dans le cadre de l’exposition de la Maison Fumetti « Une BD si je veux, quand je veux », animée par Agathe Petit.
Réalisation : Cathy Dogon

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Alzheimer : la mémoire enfouie ou effacée ?

Sa découverte ne remonte qu’au début du siècle dernier. Alois Alzheimer psychiatre, neurologue et neuropathologiste allemand travaillait à l’hôpital de Francfort en 1906 lorsqu’il a pu autopsier le cerveau d’une patiente qu’il avait suivie de son vivant. Auguste Deter était entrée pour démence, mais souffrait en fait d’une atrophie du cerveau, des hippocampes plus précisément. D’autres médecins constateront les résultats d’Alois Alzheimer par la suite.

Depuis, la recherche a bien évidemment progressé en la matière, mais les moyens préventifs ne sont toujours pas concluant. Seule une étude, sur des enfants pré-disposés génétiquement à la maladie, est actuellement en cours. Des médicaments « anti-Alzheimer » leur sont donnés, mais les résultats de ces recherches ne pourront être connus que lorsque ces enfants auront l’âge d’être atteint, au delà de leur 50 ans.

En attendant, la communauté scientifique préconise de manger du poisson gras, de se tenir en bonne forme cardio-vasculaire. Les effets des perturbateurs endocriniens sur le cerveau ne sont, eux, pas encore confirmés.

Il ne reste plus que les soins, mais là non plus, les traitements ne sont pas concluants. Alors certains, en plus des médicaments, proposent d’entraîner la mémoire, notamment avec la musicothérapie. Parce qu’avec la musique tous les mots sont plus doux ! Les symptômes s’atténuent le temps de la chanson, mais cette pratique ne soigne pas encore les troubles du comportement, difficultés à communiquer, à se concentrer, à se déplacer, désorientation spatio-temporelle, négligence concernant l’hygiène corporelle…

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Invitée :
Claire Boutoleau-Bretonnière, neurologue au Centre Mémoire Ressources et Recherche du CHU de Nantes

Crédits :
Une émission préparée et animée par Agathe Petit avec Jérémy Freixas, Solenne Lhéritier et Dounia Saez.