Le Labo des savoirs

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L'émission activatrice de synapses

Le Labo des savoirs

Le Labo des savoirs décrypte avec les chercheurs les questions d'actualité, analyse les enjeux d'aujourd'hui et de demain. Des sciences exactes aux sciences humaines en passant par les sciences économiques et sociales, tous les champs de la connaissance y sont passés au crible.

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Histoire du racisme scientifique

Depuis le milieu du 20ème siècle, les études en génétique ont prouvé que les races n’existent pas : nous sommes toutes et tous Homo sapiens ! Pourtant, au cours du 18ème siècle et jusqu’à la fin du 20ème, des scientifiques parmi les plus renommés ont cherché à diviser l’humanité en races distinctes et inégales. Ces thèses dites racialistes ont justifié l’esclavage, la colonisation et le suprémacisme. Nous allons retracer le cours de l’Histoire, dans cette nouvelle émission du Labo des Savoirs !

Le racisme scientifique, aussi appelé racialisme, est la justification pseudo-scientifique de la hiérarchisation entre les humains selon leur couleur de peau, leur origine et d’autres facteurs physiques et culturels. Autrefois basé sur des savoirs que l’on pensait fondés, il est à la racine des discriminations que l’on connait encore aujourd’hui. Il nous interroge sur comment on fait de la science, quel est son impact sur la société, et comment on a cherché à justifier les dominations d’hier et d’aujourd’hui.

Pour répondre à ces questions, nous recevons dans cette émission :

  • Gilles Boëtsch, anthropologue, directeur de recherche émérite au CNRS et auteur de nombreux ouvrages, notamment sur les zoos humains.
  • Delphine Peiretti-Courtis, professeure agrégée d’Histoire contemporaine à l’Université d’Aix-Marseille, spécialiste en littérature médicale produisant des stéréotypes raciaux.

Nous entendrons également Cécile qui est revenue dans sa chronique sur le cas de l’homme de Néandertal, dont l’image - fausse- de sauvage a été consciencieusement entretenue pour des raisons… racistes.

Cette émission a été préparée et animée par Pierre Martin et Chaymaa Rabih, bénévoles du labo des savoirs. Montage et réalisation : Sophie Podevin et Pierre Martin.

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Transport maritime en route vers la décarbonation

Près de 90 % des importations mondiales se font par la voie maritime. Au moment où nous parlons, ce sont plus de cent mille navires qui arpentent les océans avec à leur bord, des milliers de tonnes de marchandises. Une flotte de porte-conteneurs, navires pétrolier ou gazier, rouliers, cargos, paquebots de croisière, fonctionnant aux énergies fossiles. L’enjeu de décarbonation est immense : d’ici 2050, il faudrait viser la neutralité des émissions. Alors, quelles sont les solutions ?

Avec nous en plateau, Arnaud Garnier, doctorant au Laboratoire de recherche en Hydrodynamique, Énergétique et Environnement Atmosphérique (LHEEA) à l’Ecole Centrale Nantes. Sa thèse porte sur la décarbonation du transport maritime et les scénarios de transition à l'échelle de la flotte mondiale à l'horizon 2050.

Nous entendrons également les chroniques de deux bénévoles du Labo des savoirs :

  • Valentin a exploré le côté économique de ces solutions de décarbonation maritime.
  • Étienne s’est éloigné du transport maritime pour interroger la décarbonation de nos transports en ville

Une émission préparée, animée et réalisée par Sophie Podevin.

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L'éco-acoustique : le vivant sur écoute

Nous sommes des êtres bruyants. Tellement, que l’on oublie parfois que la nature l’est aussi. Chant d’oiseaux, bourdonnement d’insectes, concert de batraciens, souffle du vent dans les arbres, fracas de l’eau contre les rochers, cliquetis des cétacés sous la mer… la nature parle FORT. Mais aujourd’hui, quand on sort dans les jardins, parfois, c’est le silence qui nous répond.

Et si écouter littéralement la nature nous renseignait sur l’état de notre biodiversité ? Si les humains apprenaient à se taire, qu’est-ce qu’on entendrait ?
Réponse dans cette émission du Labo des savoirs où pour parler d’éco-acoustique et de bio-acoustique, sur terre, en mer et dans les airs, nous recevons :

  • Flore Samaran, enseignante chercheuse au laboratoire lab-STICC à l’ENSTA de l’institut Polytechnique de Paris, sur le campus de Brest. Flore est spécialisée notamment dans l'écoute des cétacés grâce à des hydrophones, des micros sous l'eau.
  • Vincent Lostanlen, chargé de recherche CNRS au laboratoire des sciences du numérique de Nantes (LS2N) à Centrale Nantes, spécialisé en traitement du signal audio numérique. Vincent a notamment travaillé sur un projet qui écoutait les oiseaux migrateurs. Aujourd’hui, il encadre une thèse du projet européen Bio Acoustic AI.
  • Jérôme Sueur, professeur au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, qui coordonne notamment le projet Sonosylva qui met sur écoute une centaine de forêts françaises.

Une émission préparée, animée et réalisée par Sophie Podevin.

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Attophotochimie, la nouvelle révolution ?

Il y a des échelles de temps inimaginables par l’humain. Les milliards d'années nécessaires à plisser une roche de la croûte terrestre resteront à jamais abstraites pour notre temps de vie, tout comme la vitesse de la lumière, ou les mouvements des atomes qui composent la matière. Du moins, c'est ce que nous pensions jusqu’aux années 2000 et la découverte de flashs lumineux d'une vitesse infiniment rapide. Des flashs qui ont lieu dans un laps de temps d’un milliardième de milliardième de seconde: l'attoseconde.
Pour bien comprendre, sachez qu'en une seconde environ, la lumière a le temps d’aller de la Terre à la Lune. En une attoseconde… elle a tout juste le temps de traverser une molécule !

Gros plan dans un champ de recherche théorique et expérimentale tout nouveau, la science de l’attoseconde avec notre invitée Morgane Vacher, chercheuse en chimie au laboratoire CEISAM à Nantes Université et médaille de bronze du CNRS 2024. Son travail consiste à utiliser des approches théoriques afin de développer le concept d’attophotochimie, la chimie contrôlée par des lasers attosecondes.

Une émission co-animée et préparée par Jérémy Freixas et Sophie Podevin.

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Santé mentale des étudiant·e·s

Plus de la moitié des jeunes entre 18 et 24 ans ont déjà été affecté par un problème de santé mentale. Dépression, anxiété, stress, mal-être profond… les jeunes souffrent et les chiffres empirent. Le résultat d’une prise de conscience ou d'un aggravement de la situation ? Pour avoir la réponse, la recherche scientifique se penche sur le sujet pour collecter des données et des témoignages. Les initiatives se multiplient également pour tenter d’améliorer les choses.

Cette émission est enregistrée en public dans la nef du Grand Bain à Nantes à l’occasion de la Semaine du Cerveau, du 10 au 16 mars 2025, en partenariat avec l’Inserm Grand Ouest ! Avec nos invités :

  • Vincent Chupin, doctorant en psychologue au LPPL, Laboratoire de Psychologie des Pays de la Loire de Nantes Université, NCU NeptUNe. Vincent réalise une thèse portant sur le lien entre l’épanouissement, la santé mentale et la réussite des étudiant·e·s, et est également formateur en Premier secours en santé mentale.

  • Maxence Boutet, chef de projet EUniWell à Nantes Université. EUniWell est un regroupement de 11 universités européennes qui se concentrent sur le bien-être et le développement durable dans l’enseignement supérieur.

  • Arnaud Bascop , chef de projet Inserm pour l'étude Mentalo, la première étude nationale sur le bien-être mental des jeunes 11 à 24 ans. C’est une étude, co-construite avec 300 jeunes, qui recrute encore !

Une émission préparée et animée par Sophie Podevin, réalisée par Mathis Fouillé et Célie Dubost.

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