Le Labo des savoirs

Le tour du monde en 80 jours, le festival international du cerf-volant, Mary Poppins, le tour de france à vélo... toutes ses histoires et ces moments ne seraient probablement pas là ou bien moins fun sans lui. En plus de ces capacités de mise en mouvement, de production d’énergie et de dissémination des graines, il façonne les villes et les paysages : il s’agit bien sûr du vent.

Bienvenues dans cette nouvelle émission du labo des savoirs où nous partons à sa découverte et de notre façon de jouer et composer avec le vent dans notre vie quotidienne.

• Notre invité est Yann Haffner, ingénieur de recherche et d’expertise au CSTB, le centre scientifique et technique du bâtiment à Nantes. Avec lui, nous avons cherché à comprendre pourquoi et comment on étudie le vent et quels sont ses effets sur les humains et les villes (buildings, pont, cabine de téléphériques...)
• Sophie Podevin nous parle dans ses chroniques des dieux du vents dans les mythologies, et des noms propres attribués aux vents partout en France et dans le monde.
• Eloïse Gosselin aborde dans sa chronique la question du dérèglement climatique et l'intensification des évènements climatiques éoliens.

Une émission préparée et animée par Célie Dubost, réalisée par Sophie Podevin.

Imaginez une machine où chacun des rouages interagirait avec les autres, non pas à cause de contraintes purement physiques. Ces rouages auraient leurs propres préférences, des moyens de comprendre leur environnement et des règles pour décider du moment le plus opportun pour agir.
Ce mode de fonctionnement semble difficile à mettre en œuvre dans le monde mécanique. Bien des scientifiques cherchent à rendre cela bien réel avec un soupçon d’informatique et de logique...
Durant cette nouvelle émission du Labo des savoirs, nous vous proposons de partir à la découverte des systèmes multi-agents, micro-sociétés abritées dans nos ordinateurs !

Avec notre invité Cédric Buron, enseignant-chercheur en informatique, sur le campus nantais de l’école d’ingénieur ISEN Yncrea Ouest.

Une émission préparé et animée par Jérémy Freixas, et réalisée par Sophie Podevin.

Biocarburant, médicaments, compléments alimentaires, cosmétiques : la liste des applications possibles pour l’utilisation des microalgues s'allonge … Mais pourquoi ne roulons-nous pas déjà tous à l'algocarburant ? Les micro-algues se présente sous la forme d'une purée verte très fine que l’on trouve là où il y a de l’eau depuis près de 200 millions d’années. Car ces micro-organismes sont apparus alors que les continents étaient encore soudés en Pangée et qu’un unique océan englobait le monde. Aujourd’hui, chimistes et biologistes cherchent à percer leur secret pour industrialiser leur production et peut-être trouver les produits de demain.

• Avec notre invité, Olivier Gonçalvès professeur des université à Nantes Université et chercheur en Génie des procédés au laboratoire GEPEA.
• Nous entendrons aussi Hugo Boisaubert pour une première chronique au labo des Savoirs, qui nous raconteras ce que c’est qu’une microalgue... et la réponse n’est pas si simple !

Cette émission est en partenariat avec le Muséum d’histoire naturelle de Nantes Métropole, et leur cycle de conférences “Sciences Eton’Nantes”.
Une émission préparée et réalisé par Sophie Podevin.

Psilocybine, acide lysergique diéthylamide, kétamine, mescaline : voici le nom de quelques substances hallucinogènes. Peut-être les connaissez-vous sous le nom de champi, LSD, ayahuasca ou encore peyotl, le fameux cactus magique. Ces substances que l’on associe couramment aux drogué·e·s de festival ou à la pratique de cultes chamaniques pourraient nous surprendre à nouveau. Et si les effets de ces drogues psychédéliques pourraient aussi nous aider à prendre soin de notre santé mentale?

Pour nous éclairer sur ces questions, nous recevons :
Lucie Berkovitch, psychiatre et chercheuse en neurosciences cognitives à l’hôpital Saint-Anne à Paris.
David Dupuis, docteur en anthropologie sociale et psychologue clinicien, chargé de recherche à l’INSERM

Pour sa première chronique, Fabien Dézèque va s'intéresser aux expériences mystiques liées à la prise de substances psychédéliques. Et si ces expériences faisaient partie du traitement ?

Une émission préparée par Julie Hemmerlin et Fabien Dézèque, réalisée par Sophie Podevin.

Rediffusion du mercredi 8 mars 2018

Point médian, règle de proximité, ou tout simplement adaptation du style littéraire, les formes d’écriture inclusive sont illimitées. Libre à chacun·e de l’adopter.

Dés lors que le gouvernement et que les instances de la langue française n’emboîtent pas le pas des citoyen·ne·s les plus écrivain·e·s, comment l’orthographe et les pratiques peuvent-elles évoluer ? Eliane Viennot et Marie Jouan répondent : par l’usage de chacun·e.

Dans l’histoire, la règle du « masculin qui l’emporterait » est tout à fait récente. Auparavant, il existait des noms de métiers féminisés et les adjectifs pouvaient s’accorder avec le genre du nom le plus proche. Cette mutation orthographique aurait-elle alors des raisons plus sociales ?

Selon Eliane Viennot, les mots « auteure », « autrice » ou encore « peintresse » ont été interdits dés lors que les femmes ont enfin accédé à ces positions. Avant, cela ne dérangeait pas. Elle-même se présente comme « professeuse » depuis qu’elle a découvert que cet intitulé existait au Moyen Âge.

Avec nos invitées :

• Marie Jouan, linguiste, doctorante à l’Université de Franche-Comté, membre du laboratoire Elliadd : pour : Edition, Littératures, Langages, Informatique, Arts, Didactique et Discours
• Eliane Viennot, professeuse émérite de littérature française de la Renaissance à l’Université Jean Monnet (Saint-Etienne).

Une émission enregistrée le mardi 6 mars 2018, à la médiathèque Jacques Demy, dans le cadre de l’exposition de la Maison Fumetti « Une BD si je veux, quand je veux », animée par Agathe Petit. Réalisation : Cathy Dogon.