Avez-vous déjà croisé des coureurs au visage ruisselant et rouge écarlate, marqueurs d’un effort soutenu et d’un entraînement intense ? Vous allez me dire que c’est normal, si on ne se donne pas à fond on ne progresse pas. C’est typiquement ce que reflète le No Pain No Gain : pas de douleur, pas de profit. Cette philosophie de l'entraînement est bien ancrée dans nos pratiques sportives depuis plusieurs années.

Dans les sports d’endurance, est-il possible de passer d’une philosophie du No Pain No Gain, au, No Pain And Gain ?
La polarisation de l’entraînement, qui consiste à s’entraîner peu à de hautes intensités et à passer la majorité de son entraînement à de faibles intensités serait une méthode qui permettrait d’optimiser l’efficacité de son entraînement.

Mais dans le cadre des sports d’endurance, lorsque l’on cherche à améliorer son temps, cette philosophie est-elle la plus efficace ? Faut-il nécessairement s’entraîner tout le temps intensément pour progresser ? Existerait-il un cocktail qui nous indiquerait la quantité de temps idéale de son entraînement à consacrer à chaque intensité ?

Cet épisode "À s'entraîner comme une tortue, on devient aussi rapide qu’un lièvre" a été écrit par Anthony Jannou et Charlélie Voncq.

Une série de podcasts réalisés par les étudiants en 2ème année de Master Entraînement et Optimisation de la Performance Sportive et encadrés par Thomas Cattagni et Noémie Lienhart, enseignants-chercheurs, sortis à l’occasion de la Fête de la science 2023 et avec le soutien de Nantes Université et l’UFR STAPS de Nantes.
Réalisation par le Labo des savoirs, avec Lucie Marchand à la narration et Youenn Lerb aux annonces.